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Ladataan... Le Baptême de l'ombreTekijä: Christian Charrière
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> LE BAPTÊME DE L’OMBRE, de Christian Charrière. — C’est une réédition. La première sortie était en 1982. Voici la seconde. Il n’est point besoin de logorrhée au sujet de la qualité de ce livre, tant Christian Charrière ayant franchi tous les tunnels qu’une lumière incertaine inclinait vers des abysses irréversibles, retrouva par une force salvatrice l’énergie qui lui permit de redécouvrir la source de l’ineffable. L’extrait suivant illustre le fantastique appel qui orienta sa vie vers une recherche irréversible de l’intériorité. Parce que c’est à partir d’une expérience solitaire sur les songes nocturnes que C. Charrière entreprit de déchiffrer sa propre vie comme si elle était un rêve : rencontres, événements extravagants ou aventures périlleuses aux confins de l’Asie, nos existences sont remplies de scènes symboliques où s’exprime la part la plus cachée de nous-mêmes. Le baptême de l’ombre est un ouvrage sur les métamorphoses de la quarantaine, passage dangereux où se fane le jardin essentiel et où il semble à l’homme qu’il a perdu le filin de sa destinée spirituelle. Revenir sur ses propres traces, retrouver dans la demeure d’origine le piège que les grandes figures de l’enfance ont tramé en plus des engrammes inconsciemment engrangés depuis notre conception, transformer en expérience intérieure la réalité de chaque jour et accepter tous ses visages de disgrâce : telle est la voie que recommande ce livre, inclassable, génial, à la fois récit autobiographique, essai, poème baigné de l’étrange lumière de l’âme qui voyage vers son centre créateur.
“Et il m’apparut enfin l’Être qui venait me voir au ressac de mes nuits, quand je ne trouvais pas le sommeil et que rassemblant mon attention sur la fenêtre intérieure, je tâchais de capter les hautes coupoles dorées des cités de l’inter-monde. Soudain il était là, éclairé par la lumière de l’autre côté, cette clarté de l’âme tournée vers le pays des sources dont Nicolas Poussin a si bien rendu l’éclat dans ses tableaux de félicité et d’extase. Vêtu d’une tunique blanche, il se penchait vers moi, m’abreuvant avec une gravité où je décelais à la fois de l’amour et un douloureux reproche…”
Pascal, Miloscz, Jung et tant d’autres si proches des théophanies mystiques nous décrivent la même vision… Alors au nom de quoi en douterions-nous ? Éd. La Table Ronde. (Albert SARALLIER)
—Nouvelles Clés, (7), Sept./Oct. 1989, (p. 61)