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> BIBLIOGRAPHIE

Éditions Institut de Recherches Evolutives
Diffusion Vivendi Universal (Inter Forum)

L’AGENDA DE MÈRE 1951-1973, 13 volumes
Recueilli par Satprem, son témoin et proche collaborateur, le journal de bord de la prodigieuse recherche de Mère. Vingt-trois ans d’expériences qui rejoignent les plus récentes théories de la physique de la Matière : peut être la clef du passage à un nouveau mode d'être ? 1978-1981, 400 à 600 pages par tome.

CARNET DE LABORATOIRE, noté par Satprem
Condensé des 6000 pages de l’Agenda, dans lequel les recherches et découvertes de Mère sont présentées chronologiquement, réduites à leur cri essentiel. 1980, 276 pages.



Éditions / Diffusion Institut de Recherches Evolutives

• CARNETS D'UNE APOCALYPSE, de Satprem
Satprem rappelle que le mot “apocalypse”, transcrit du grec, signifie simplement
"mise à Nu”, “dévoilement”.

Tome 1 - 1973-1978
Dans ce tome 1, Satprem dit : Nous avons voulu publier quelques-unes des innombrables lettres écrites comme un cri d'appel pour “ faire comprendre ” qui était Mère, ce qu'Elle faisait, ce qu'Elle voulait pour la terre, et mes brèves notations succinctes et elliptiques des faits en cours. Il ajoute : Les Carnets qui suivront vous diront ce long cheminement dont on ne sait pas si c'est la mort ou le commencement d'une Vie nouvelle, pour la Terre et pour les hommes. Car après le départ de Mère en 1973, Satprem s'est trouvé brusquement plongé dans ce travail difficile - mais plein d'espoir - au fond de la conscience du corps, et en note les étapes dans ses Carnets. 1999, 384 pages.

Tome 2 - 1978-1982
Durant ces quatre années, Satprem matérialise les treize volumes de l'Agenda de Mère, écrit d'autres livres, répond à des interviews cependant que Le yoga des cellules se précise écrit-il, et il ajoute : Je ne croyais pas encore avoir commencé cet “ impossible ” chemin du Corps Nouveau, mais j'étais en plein dedans ! 2000, 320 pages.

Tome 3 - 1982-1983
1982 : Le vrai travail commence. 1983 : L'année charnière - Ça va tourner, écrit Satprem. Ainsi ce tome 3 révèle en détail le tournant qui s'opère dans sa vie en mai 1982. Sur les traces de Sri Aurobindo et Mère, il entre concrètement dans le processus du changement de la conscience matérielle qu'ils ont enclenché, processus qu'il décrit au jour le jour. 2001, 576 pages.

• SAVITRI, de Sri Aurobindo.
Traduction de Satprem de l'épopée de Sri Aurobindo où celui-ci décrit son exploration. Si, comme le disait Mère Ce n'est pas de la littérature, ce n'est pas de la poésie ! c'est une description exacte, pas à pas, paragraphe par paragraphe, page par page, il n'en reste pas moins, comme le souligne Satprem en exergue que : Jamais tant de secrets n'ont été dits avec tant de beauté.

Livre I - Le Livre des Commencements, le récit de la première phase du Yoga du Roi Ashwapati, le père de Savitri, qui cherche le moyen de délivrer le monde de l'Ignorance. Comporte une introduction de Satprem. 1996, 131 pages.

Livre II - Le Livre du Voyageur des Mondes, que Satprem introduit ainsi : Le Roi Ashwapati, père de Savitri, le pionnier de l'espèce humaine, entreprend son exploration des plans de conscience et de leurs pouvoirs qui règnent sur notre conscience actuelle, clandestinement ou pour l'avenir. 1997, 275 pages.

Livre III - Livre de la Mère Divine, où Sri Aurobindo décrit la troisième phase du Yoga du Roi Ashwapati, dans laquelle il n'aspire plus à une victoire pour lui-même, mais pour tous, à une réalisation universelle, à une création nouvelle. Et Satprem écrit : Cette “création nouvelle”, c'est la fin du “règne monstrueux”, des “Abîmes Noirs” qui ont gouverné clandestinement notre humanité depuis des millénaires. 1998, 72 pages.

Livre IV, Le Livre de la Naissance et de la Quête, raconte la naissance et la jeunesse de Savitri : La Flamme et la Passion, celle qui n'admet pas la Victoire de la Mort ni du Destin, écrit Satprem.

Livre V, Le Livre de l'Amour, est l'histoire de la rencontre de Savitri avec son compagnon, Satyavane, le symbole de l'âme de la terre descendue dans le royaume de l'Ignorance et de la Mort. Le Divin enfoui dans la Matière. Cette fois-ci, demande Satyavane, Savitri délivrera-t-elle la Matière de son hypnose et le corps de l'antique Loi de la Mort ? 1999, 96 pages.

Livre VI, Le Livre du Destin : Narad, le Chantre céleste, Le Voyant, qui connaît les trois temps, passé, présent et à venir, annonce le Destin de Savitri et de Satyavane. 1999, 72 pages.

Livre VII, Le Livre du Yoga. Ce Livre VII commence lorsque Savitri rejoint Satyavane, au cœur de la forêt. Savitri sait que les jours de bonheurs sont comptés, et, écrit Satprem : La douleur et le tourment de Savitri devant la mort attendue de Satyavane la préparent silencieusement à la découverte de l'âme et au Yoga. Une base inébranlable. 2002, 142 pages.

L'INDE ET LA RENAISSANCE DE LA TERRE, de Sri Aurobindo
Dans ces textes choisis peu connus, traduits de l'anglais, qui couvrent plus de cinquante ans (1893-1950), Sri Aurobindo exprime sa vision de ce pays unique qu'est l'Inde. Il y montre aussi sa foi prophétique en le rôle crucial que l'Inde est appelée à jouer, quelles que soient les apparences du moment. 1998, 303 pages.

LE GRAND SENS et SRI AUROBINDO ET L'AVENIR DE LA TERRE
Petit livret comprenant deux messages radiodiffusés de Satprem respectivement en 1969 et 1972. 1991, 25 pages.

LE VÉDA ET LA DESTINÉE HUMAINE, de Satprem
Texte inédit de Satprem qui faisait partie de son premier essai Sri Aurobindo ou la Transformation du Monde, jamais publié. Ce livret offre une vivante introduction au Véda, décrit les découvertes des Rishis védiques et montre en quoi celles-ci touchent notre monde d'aujourd'hui et surtout de demain. 1992, 30 pages.

NÉANDERTHAL REGARDE, de Satprem
Un court texte comme un appel aux hommes à se réveiller et à se mettre en quête de la vraie humanité. Car, dit Satprem, Même l'homme de Néanderthal aurait honte de ce que nous sommes devenus. 1999, 24 pages.



Coédition Robert Laffont / Institut de Recherches Evolutives

• LETTRES D'UN INSOUMIS, de Satprem
Deux tomes de correspondance de Satprem constituant en fait une biographie.
Tome 1 : années 1943 à 1953 (396 pages)
Tome 2 : années 1954 à 1982 (554 pages).
Si ces Lettres d'un Insoumis nous sont précieuses, c'est parce qu'elles nous font toucher, et vivre un peu, ce cheminement de quarante ans, plus riche de sens pour notre époque qu'une quête d'un graal mythique ou même qu'une passionnante aventure de Jules Verne... 1994.

Édition Robert Laffont

• MÈRE, trilogie de Satprem

LE MATÉRIALISME DIVIN
Relate le cheminement de Mère depuis son enfance jusqu’à sa rencontre avec Sri Aurobindo, puis son travail avec lui jusqu’en 1950. 1978, 483 pages.
L’ESPÈCE NOUVELLE
De 1950 à 1968, la poursuite de l'œuvre de Sri Aurobindo, Mère à la recherche d'un nouveau mode d'être. 1978, 568 pages.
LA MUTATION DE LA MORT
Évoque les dernières années de Mère, de 1968 à 1973, la période la plus critique, la plus poignante, au cœur de sa découverte. 1979, 343 pages

PAR LE CORPS DE LA TERRE ou LE SANNYASIN, roman de Satprem
Un livre des voyages de l’âme, récit d’un périple par les routes de l’Inde et bien d’autres vers un nœud du Destin, où l’homme doit choisir entre la catastrophe une fois encore et l’émergence à une autre conscience : Nous sommes les fils du Ciel par le corps de la Terre. 1974, 464 pages.

GRINGO, conte de Satprem
Un “Livre de la Jungle” à l’envers. Mâ, l’Ancienne de l’évolution, entraîne Gringo dans des aventures du passé et de l’avenir de la Terre, de la forêt pré-humaine à la forêt mystérieuse de demain. 1980, 232 pages.

SEPT JOURS EN INDE AVEC SATPREM,
interview de Satprem par Frédéric de Towarnicki

Satprem, d'une manière très vivante et dans un langage simple, fait le récit de sa vie, son enfance, les camps de concentration où il fut enfermé comme membre de la Résistance, puis ses périples à travers le monde jusqu'à sa rencontre avec Sri Aurobindo et Mère, et offre une excellente introduction à leur œuvre. Nouvelle édition augmentée d'une lettre inédite de Satprem datée de 1998, Lettre d'un autre âge. 2000, 208 pages.

LE MENTAL DES CELLULES, essai de Satprem
À l’aide de nombreux extraits de l’Agenda de Mère, Satprem présente l'essentiel de la recherche de Mère. Alors que les scientifiques en sont désormais venus à parler de “programme des cellules”, Mère découvrait, par une autre voie, celle de la conscience, ce qu'elle a appelé le “mental des cellules”. 1981, 200 pages.

LA RÉVOLTE DE LA TERRE, de Satprem
Essai, mêlé d'un court récit autobiographique, sur le sens profond des évènements mondiaux actuels. L'Homo Electronicus ne sera-t-il pas supplanté, comme un jour nous avons supplanté les singes ? 1990, 107 pages.

ÉVOLUTION II, de Satprem
Après l'homme qui ? mais surtout : après l'homme comment ? À la suite de Darwin, nous ne pouvons pas imaginer une autre espèce sinon comme une “amélioration” de la nôtre, en espérant qu'elle sera moins destructrice. Mais il n'y a pas d'espèce nouvelle possible ni d'avenir sur la Terre à moins que nous n'allions à la racine physique de ce qui fait la Destruction - de tout : hommes et bêtes, depuis des milliards d'années. Essai en même temps que récit de l'aventure menée par Satprem au cours des années 80.
1992, 144 pages.

LA TRAGÉDIE DE LA TERRE, de Sophocle à Sri Aurobindo, de Satprem
Dans cette vaste fresque, qui n'a rien d'un essai didactique, Satprem met en évidence le fil conducteur qui relie Sri Aurobindo, Sophocle et les Rishis védiques et commente : Entre un Occident post-socratique qui ne croit qu'en ses pouvoirs mécaniques sur la Matière et une Asie post-védique qui ne croit qu'en sa libération de la Matière, Sri Aurobindo incarne un autre grand Tournant de notre destinée humaine... 1996, 243 pages.

LA CLEF DES CONTES, de Satprem - Collection “Aider la Vie”
Robert Laffont a eu à cœur d'écrire un texte de présentation à ce livre et dit entre autres : Satprem et son œuvre provoquent en moi respect et admiration profonde. Avoir publié une très large part de ses écrits demeure une de mes fiertés d'éditeur... Dans ce livre, Satprem nous donne, sous forme de conte, l'essence de la quête de toute sa vie et de son œuvre, en témoignant de son expérience actuelle.
1998, 154 pages.

SATPREM, PAR UN FIL DE LUMIÈRE, de Nicole Elfi
Une biographie de Satprem par Nicole Elfi, à propos de laquelle Robert Laffont écrit :
En lisant “Satprem, par un fil de lumière”, la compréhension de l'ensemble de la quête spirituelle [de Satprem] s'élargit et permet d'admirer l'harmonie qui n'a cessé d'exister entre la vie de Satprem et sa recherche. 1998, 352 pages.

LA LÉGENDE DE L'AVENIR, de Satprem - Collection “Aider la Vie”
Un court essai dans lequel Satprem ramasse l'essence de l'expérience de Sri Aurobindo et de Mère, expérience qu'il poursuit lui-même dans son corps depuis dix-huit ans, et qui donne un sens terrestre à notre évolution en nous permettant de comprendre le Tournant auquel nous arrivons. 2000, 173 pages.

MÉMOIRES D'UN PATAGONIEN,
Conte préhistorique et posthistorique de Satprem
- Collection “Aider la Vie”
Mon frère et compagnon Robert Laffont, écrit Satprem, m'a demandé : “ Pourquoi n'écrirais-tu pas l'histoire d'un petit garçon dans un bateau qui va à Belle-Ile et qui rêverait de sa vie future et raconterait ainsi ta vie à l'envers... ” Mais au lieu d'un petit garçon de maintenant j'ai eu une étonnante vision que je raconte maintenant. 2002, 101 pages.



Éditions Buchet Castel - Diffusion Le Seuil

De Satprem :

SRI AUROBINDO ou L’AVENTURE DE LA CONSCIENCE, Essai.
Introduction à Sri Aurobindo, un “classique”. Satprem y décrit la vie et l'œuvre de Sri Aurobindo en montrant que, si Sri Aurobindo a tenté de formuler sa vision de l'évolution, ce n'est pas pour nous faire partager une idée de plus, mais pour nous faire saisir le levier de notre propre dynamisme et précipiter le cours de l'évolution.
1964, 423 pages.

LA GENÈSE DU SURHOMME, Essai sur l'évolution.
L'imperfection de l'homme n'est pas le dernier mot de la Nature, disait Sri Aurobindo, mais sa perfection non plus n'est pas dernier pic de l'Esprit. Il ne s'agit certes pas de devenir un surhomme au sens nietzschéen - une “colossalisation de l'humain" qui conduisit à la barbarie que l'on connaît, mais d'ouvrir le regard qui fera jaillir le nouveau monde sous nos pas. 1974, 254 pages.

De Sri Aurobindo :

• LA SYNTHÈSE DES YOGA, Traduit de l’anglais par Mère.
La vie seule est le champ de notre yoga, et non quelque au-delà lointain et extatique. Nouvelle synthèse des systèmes de yoga débouchant sur le Yoga de la Perfection de Soi. Sri Aurobindo, pour qui l'homme est un être de transition décrit comment l'homme peut aspirer et travailler à se transformer, à changer de conscience.
1. Le Yoga des oeuvres (1970, 450 pages).
2. Le Yoga de la connaissance intégrale et le Yoga de l'amour divin (1973, 509 pages).
3. Le Yoga de la perfection de Soi (1977, 482 pages).

LE CYCLE HUMAIN, Traduit de l’anglais par Mère.
Dans une fresque immense, Sri Aurobindo met à nu le mécanisme de l’évolution psychologique des sociétés depuis les âges dits primitifs jusqu’à l’âge des religions et de la raison dont il analyse l’inévitable décomposition des décennies avant la crise que nous connaissons. 1972, 429 pages.

LA MANIFESTATION SUPRAMENTALE SUR LA TERRE,
Traduit de l'anglais par Mère.

Sri Aurobindo nous expose la possibilité d’un passage à un autre type de conscience, “supramentale” c'est-à-dire non mentale, une vision globale. 1957, 167 pages.

PENSÉES ET APHORISMES,Traduit de l'anglais par Mère.
Ecrits par Sri Aurobindo entre 1914 et 1920 et commentés par Mère entre 1958 et 1970. Certains de ces aphorismes et commentaires sont publiés dans l'Agenda de Mère.
Tome 1 : 1995, 427 pages. - Tome 2 : 1979, 117 pages

L’IDÉAL DE L’UNITÉ HUMAINE, Traduit de l'anglais par Mère.
De la cité antique à la nation moderne. De l'unité nationale à l'unité humaine au sein d'une union mondiale libre... 1971, 361 pages.

LES FONDEMENTS DE LA CULTURE INDIENNE
Recueil d'essais de Sri Aurobindo datant des années 1914-1920 sur la spiritualité, la vie, l'art, la littérature et les institutions indiennes, qui nous font découvrir la richesse infinie de cette civilisation millénaire, mais aussi et surtout combien l'Inde peut apporter pour l'avenir à l'ensemble de l'humanité. 1997, 495 pages.

LA POÉSIE FUTURE
Traduit de l'anglais, cet ouvrage comprend l'essai The Future Poetry où Sri Aurobindo développe ses idées sur l'art et la vie, ainsi qu'un ensemble de lettres sur la poésie à différentes personnes de son entourage elles-mêmes poètes. Ce que la poésie de l'avenir nous offrira, nous dit Sri Aurobindo, ce n'est pas un aboutissement suprême ou final dans une direction particulière : c'est une nouvelle et plus haute évolution, une seconde et plus grande naissance des pouvoirs de l'homme, de son être, de son action et de sa création. 1998, 512 pages.

De Sujata Nahar

• LES CHRONIQUES DE MÈRE
Le récit de la vie de Mère, tiré de ses innombrables conversations avec Satprem mais aussi du témoignage personnel de Sujata qui vécut plus de 40 ans auprès de Mère.

Tome I : MIRRA
Dans ce tome I, Sujata évoque les origines de Mère, son milieu familial et son enfance. Nouvelle Édition, 1999, 193 pages.

Tome II : MIRRA ARTISTE
Commençant avec son mariage à l'âge de dix-neuf ans, ce tome II décrit la vie de Mirra parmi les artistes au tournant de ce siècle, une période de transition cruciale tant pour l'Europe que pour l'Inde. 1999, 225 pages.

Tome III : MIRRA OCCULTISTE
Ce troisième volet de la biographie de Mère par Sujata Nahar décrit en détail toute la période où Mirra plonge dans l'occultisme avec l'aide de Max Théon et de sa femme, au don de voyance remarquable. 2000, 263 pages.

Tome IV : MIRRA ET SRI AUROBINDO
En 1914, Mirra se met en route vers l'Orient. Qu'il y a-t-il au bout ? Ou plutôt “qui” ?
- Sri Aurobindo. Ce livre jette un regard sur l'Inde ancestrale, pays de naissance de Sri Aurobindo, et retrace sa jeunesse en Angleterre, où il put mesurer les limites des temps modernes. 2001, 286 pages.



Édition Fayard

LE SECRET DU VÉDA, de Sri Aurobindo.
Introduction de Jacques Masui. Ce livre n'est pas le texte intégral du Secret du Véda, mais il a l'avantage d'être une bonne traduction. En 1910, Sri Aurobindo lisait les Védas dans l'original et y trouvait une veine continue de l'or le plus riche tant par la lumière que par l'expérience spirituelle. Reconnaissant ses propres expériences, Sri Aurobindo découvrit, de l'intérieur, le sens vrai du Véda. 1975, 150 pages.



Éditions du Rocher

• ESSAI SUR LA GUITA, de Sri Aurobindo
Interprète par excellence des anciennes écritures de l'Inde, Sri Aurobindo voit dans la Bhagavad-Guîta - un des plus grands textes sacrés du monde -, celle qui doit éclairer le futur. Les sept premiers chapitres, traduits par Pavitra, Philippe de St Hilaire, très proche collaborateur de Sri Aurobindo et de Mère avaient été revus et corrigés par Sri Aurobindo. Tome 1 : 1991, 294 pages - Tome 2 : 1993, 401 pages.

> Voir la biographie de Satprem : https://www.librarything.fr/work/30023634/book/237623251

*Source : Nicole Elfi, (Nouvelles Clés.com)
… (lisätietoja)
 
Merkitty asiattomaksi
Joop-le-philosophe | Mar 29, 2023 |
> Récit feuilleton d’une vie hors du commun qui, partie de la résistance aux nazis, se prolonge dans diverses aventures avant de trouver son idéal auprès du yogi Sri Aurobindo et de sa compagne, débouchant sur un troublant “Yoga des cellules”, qui annoncerait l’avenir de l’évolution humaine.

Satprem, Breton et amoureux de la mer, l’infini reflété dans le regard, a entrepris depuis son jeune âge un voyage à travers l’humanité.
Aventurier à l’extrême, intrépide et sauvage, il a rué dans toutes les directions, tout tenté afin de voir révéler l’essence des choses, expérimenté avec une soif incessante du vrai. Qu’est-ce qui est vraiment ?
Un père alsacien, ingénieur chimiste ardent catholique, une mère bretonne et solide - “ma vraie mère” -, des pensionnats rigoureux où l’on avance en petits escadrons et uniformes, sept frères et sœurs, et puis, des échappées de joie libre au grand large, ou à courir dans la lande au parfum d’œillets sauvages : tel est le cadre de ses premières années. Mais la mer surtout, dont le “clapotement sur les bordées du bateau”, ou le ressac, restera en écho de son souffle. “Je suis marin”, vous dira-t-il un demi-siècle après n’avoir plus navigué. Marin - et nul -, voilà toute l’identité qu’il aime à reconnaître.
Ses affinités d’adolescent vont vers Voltaire, Rimbaud, et toute la littérature russe, André Gide qu’il considère comme son maître, rejetant de toute la ferveur de sa jeune vie les "nourritures spirituelles” que lui impose son père. Mais Gide lui-même n’a pas de vraie solution aux “horizons de suicide” de la jeunesse.
Et Beethoven était son Dieu. “Ah ! si j’étais musicien... Si je pouvais faire de la musique !...” dira-t-il encore aujourd’hui. Les notes l’amènent à la Source de la musique, la musique est un baume pour l’âme et le corps dans des conditions quelquefois difficiles.
“Plus tard, je serai écrivain !” déclare-il pourtant un jour à la sortie du Lycée Buffon à Paris. Oui, écrivain, “Breton et marin”, quoique la maison familiale d’hiver soit à Paris ou dans la région parisienne. Seulement la vie, le vrai lieu, c’est la Baie de Quiberon, avec ses envolées de mouettes et ses lumières miroitantes ; avec ses sables vierges au petit matin d’été où s’apprêtent de longues journées de liberté totale et d’aventures passionnantes !
1942 : à dix-huit ans il entrait dans la Résistance. La Gestapo l’arrête à vingt ans tout juste pour l’envoyer en camps de concentration pendant un an et demi - assez pour n’être plus ni jeune ni homme mais pour percevoir “ce qui bat dans un homme quand il n’y a plus rien”. Quand un Destin vous tire d’une telle expérience, elle reste en filigrane de toute la vie. Le regard d’un tel homme, son approche aux questions humaines de société, de vie, de carrière, ne sont plus du tout les mêmes.
Quelques mois seulement après la sortie des camps, le temps de se rétablir d’un typhus et de faire une brève tentative à l’École Coloniale, Satprem s’envole pour l’Inde, via l’Égypte. Là, il est frappé de stupeur, seul devant ce Sphinx "comme un enfant amnésique avec son trou de douleur... et puis “ça” qui le regardait comme du fond de l’éternité, comme la mer qui aurait un regard ”. Il reste un mois et demi “ dans un état d’émotion incompréhensible, buvant ce monde plein - c’était vide, c’étaient des sables, des ruines, et c’était plein à craquer...”
Puis l’Inde. Son cousin François Baron était Gouverneur des Indes françaises à Pondichéry et lui offrit un poste de secrétaire privé. Le jeune homme à peine sorti des camps de concentration ne rêvait que de partir et sauta sur l’occasion. Arrivé là, il entendit parler d’un “sage”, ancien révolutionnaire poursuivi par les Anglais, qui vivait dans la ville. C’était Sri Aurobindo, qui était là avec “Mère”, sa compagne. Pour celui qui ne s’appelait pas encore Satprem, ce fut comme un port d’attache inespéré.
Satprem ne savait rien des “sagesses de l’Asie”... Le 24 avril 1946, il rencontre Sri Aurobindo : “On disait que c’était un sage... et Mère à son côté. Une chambre presque solidement silencieuse... Lui, presque écrasé de puissance immobile. Il m’a regardé. C’était si vaste, oh ! plus vaste que tous les sables d’Égypte, plus doux que toutes les mers. Et tout a culbuté dans... je ne sais quoi. Puis Mère, assise à sa droite, qui m’a fait un si grand sourire comme si elle me disait : aah !...”
Un regard qui bouleverse la vie à jamais.
Dès que son contrat au poste de secrétaire du Gouverneur de Pondichéry se termine, Satprem repart pourtant, avec sa soif insatiable d’expérimenter, se “faire réagir”, comme l’alchimiste en quête de l’or de la vie.
Il s’essaie à l’archéologie en Afghanistan, sera chercheur d’or en Guyane, court les routes du Brésil, vend des dictionnaires Larousse dans les villages africains.
D’aventure en aventure, il refuse également de s’installer dans l’aventure. Ses amis ont décidément quelque mal à comprendre la profonde authenticité de cette quête qui est pourtant “toujours la même”, leur assure-t-il, lorsque plus tard il entreprend l’aventure intérieure et revient, après quatre ans de route, auprès de Mère, en Inde.
Il repartira cependant sur les routes, mais exclusivement en Inde : il vit dans les temples, devient moine mendiant - sannyasin - et suit une initiation tantrique. Beaucoup d’événements et d’expériences intenses, de lieux enchanteurs, dont on a le témoignage décrit à ses amis ou à sa douce compagne indienne, Sujata, ou à sa mère, à qui il voue une tendre affection.
Mais depuis 1954, il a surtout retrouvé Mère, “l’Ancienne de l’Évolution”, qui jour après jour et l’air de rien, avec beaucoup de compassion et de sourire, le fait témoin et confident d’une expérience très particulière, une exploration dans le demain de l’homme, dans le sillon creusé par Sri Aurobindo. À mesure que Satprem s’unifie à l’Œuvre de transformation de la nature humaine, Mère l’emmène doucement au coeur du sujet, de ce labeur d’enfantement d’un monde nouveau.

Le Grand Jeu
L’Auroville d’alors n’est qu’un plateau de latérite au Sud de l’Inde. À deux pas de la mer sur la côte Coromandel. Avec une poignée d’Européens, Américains, quelques Indiens sur ces collines rouges et nues. Ils habitent quelques huttes provisoires - bien agréables au demeurant, murs très bas et panneaux de contreplaqué amovibles afin de laisser passer un maximum d’air dans cette fournaise du Tamil Nadu ! Pas encore d’organisation indépendante : Mère, à l’Ashram de Pondichéry (situé à une douzaine de kilomètres d’Auroville) est le lien intérieur et le support matériel.
Plus tard la vision d’Aurobindo s’accomplira plus avant. Des poignées de terre venues de cent vingt-quatre pays seront déposées dans une urne au centre de la future ville lors de l’inauguration, le 29 février 1968. Et Mère lira la Charte, assise sur un haut tabouret dans sa chambre, Satprem à son côté. “Auroville n’appartient à personne en particulier, mais à toute l’humanité dans son ensemble...”
Depuis le début de l’aventure, Satprem rencontre beaucoup de jeunes qui viennent là, attirés par l’espoir d’une autre vie et d’autres conditions humaines : pas de frontières, pas d’argent, pas de police, pas de religions - un sens du sacré sans solennité. Lui-même habite Chinna Mudaliar Chavadi, un village en bordure de Pondichéry. Le soir, sur sa terrasse, il se tourne dans la direction d’Auroville et sent comme un espoir en ces quelques hommes “qui accepteraient de faire l’expérience de la nouvelle Conscience dans leur corps et dans leur vie - cette conscience de l’unité matérielle du corps terrestre. Comment cela peut-il s’incarner dans une vie collective ?”
Comment Satprem va-t-il vivre aux côtés de Mère ? Comme l’oiseau migrateur qui a besoin de son envol mais revient toujours au pays. Sauf dans les quelques dernières années, où il sera emporté et absorbé dans l’expérience de son aînée : il ne songera alors plus du tout à bouger. Il l’écoutera, posant des questions ou la laissant à ce qu’elle aura à dire, ou à ne pas dire. Il restera ainsi dix-neuf ans auprès d’elle, de 1954 à 73, lorsque Mère quittera son corps.
Dans son film-interview “L’homme après l’homme”, il partage ses visions fiévreuses et fulgurantes - celle notamment où il explique que le “supramental” nous est aussi inconcevable de l’homme le fut à son ancêtre singe, ou que la vie “adulte” l’est au fœtus qui, se sentant poussé vers la sortie, s’imagine qu’il va mourir. Il venait juste de compléter l’édition et la publication des treize tomes de l’Agenda de Mère. Cet interview était son cadeau au monde avant de tourner une nouvelle page de vie.
Pourquoi décide-t-il de se retirer du monde ?
Il répond lui-même à cette question : “Toujours, dans cette exis­tence humaine l’habitude a voulu que les disciples - qu’ils soient de Rembrandt, du Christ ou de Monsieur Jung - prennent le manteau du Maître et fassent leur petite, ou leur grande affaire de celui qui a jeté la graine nouvelle - heureux s’ils n’en font pas une Église. Le Maître a parlé et puis on va dévider la même bobine, quelques échelons plus bas, à la dimension populaire, devant les divers micros et caméras du monde. On écrit des livres, on fait des conférences, on vous décerne des prix et on finit dans le diction­naire Larousse - mais le corps, lui, va au cimetière, comme tous les autres.
"Il s’agit de la faire, cette évolution, et d’incarner un peu”.
Satprem a toujours refusé le rôle du gourou. Ce qui n’aurait pas manqué d’arriver s’il était resté un personnage public. Mère était le gourou et le guide : ses bras étaient ouverts à tous et à chacun, nuit et jour. Elle acceptait tout, prenait tout, comme le Divin porte tout - ou est tout. Satprem n’aurait jamais pu ni voulu faire un tel travail. Il voulait tenter de réaliser l’expérience :
“Mère et Sri Aurobindo m’ont obligé à survivre et à trouver le Lieu de l’Avenir qui ne serait plus du vieil “humain amélioré”. Extraire cette fois-ci, et une fois pour toutes, le Feu puissant, le sublime Pouvoir au fond des cellules du corps qui pourrait tout changer, ce formidable tremblement de terre qui pourrait re-créer une Terre nouvelle et faire crier un Oui pour toujours au fond de la vieille désespérance.”
Et puis il est à la recherche - et se retrouve dans un état qui ne permet guère les contacts. Dépouillé de l’épaisseur obscure qui nous sert de protection, en quelque sorte, un peu “comme un scaphandrier sans scaphandre”, dit-il.
Sur les pas de Sri Aurobindo et de Mère, il découvre à son tour la véracité des révélations védiques. “Va où nul n’est allé... Creuse plus profond, plus dedans encore, jusqu’à l’inexorable pierre au fond et frappe à la porte sans clef ”, dit un poème de Sri Aurobindo.

L’ermite
Concrètement, Satprem et Sujata sa compagne commencent par partir en quête d’une île tranquille, sorte d’ancien rêve de Satprem, “l’Île de Mère” peut-être. Mais plus une seule île n’est vierge ! Ni vierge ni pleine de ce qui remplit. D’où leur retour en Inde...
Un certain nombre d’êtres ressentent l’Inde comme une mère, avec ses milliers d’années de Yoga, de connaissance et de sagesse qui vous portent. C’est dans l’air encore aujourd’hui - en dépit de la pollution du moindre village ! C’est aussi dans la substance de sa population, chez les gens simples de tous les milieux.
Retiré, Satprem écrit beaucoup, avec ce don particulier de tirer des mondes sous sa plume, et un certain pouvoir de vous emmener dans l’expérience. Pourquoi tous ces livres ces dernières années ?
Il voudrait “donner”. Il essaie de transmettre un peu de ce qu’il vit, de toutes les façons il essaie. “Car Ils m’ont tout donné. Ils m’ont donné l’Amour qui sauve.”
Une vie de Satprem, c’est l’intensité de plusieurs destins qui pressent en un être. La richesse de plusieurs vies en une, et un kaléidoscope de facettes. Mais aussi, une vraie bataille tout du long pour déraciner la douleur et l’immense chagrin enregistré dans la substance humaine - à commencer par son propre “terrain” : “Je suis un lutteur d’un monde à naître, d’un vieux monde à déraciner et d’un nouveau à créer dans sa propre chair”.
C’est la tâche à laquelle il se consacre aujourd’hui et depuis presque dix-huit ans. Il apprend à vivre dans un trop plein d’une puissance phénoménale, “à écraser un éléphant”, disait Mère ! - mais qui ne pèse pourtant pas un gramme sur la balance. “Un monde inconnu”, incompréhensible. Mais “comme si toute la Matière était faite de Splendeur, recouverte seulement d’une croûte d’illusion douloureuse et mortelle.”
S’il n’existe pas de méthode de ce yoga particulier, c’est que chaque individu a son chemin et doit faire ses découvertes. C’est que Mère et Sri Aurobindo prenaient toujours grandes précautions de ne rien “fixer” qui puisse être établi en dogme. “Ceci est bon, ceci est mauvais”, etc. Non, ce qui est bon pour l’un peut ne pas aider au progrès de l’autre. “Il faut marcher et la piste se dessine sous les pas”, dit-il.
À part cela, depuis “Sri Aurobindo ou l’Aventure de la Conscience”, jusqu’au “Mental des Cellules” en passant par la “Trilogie” de Satprem sur Mère où se trouve ramassée l’essence de l’Agenda de Mère, le tout abonde de méthodes, et surtout de clés !
Ses Carnets d’une Apocalypse révèlent l’expérience jour après jour, qu’il a pris la peine de noter on ne sait comment ! “Le corps se laisse complètement faire comme une algue dans le courant. Mais c’est un courant formidablement dense et irrésistible... Cela a l’air tout à fait mécanique. Le phénomène se déroule indéfiniment, comme la houle de l’océan.” En bon marin qu’il est, les vagues” continuent. Vagues ondulantes qu’il perçoit bleu saphir, et impératives : “Des masses denses, brûlantes, qui montent, vague après vague, depuis le bout des pieds jusqu’en haut, puis traversent le cerveau comme une impossible marée, pourtant possible...” Debout il tangue, le Marin, “comme un bateau qui est plein”, disaient les Rishis védiques il y a... cinq ou sept mille ans en Inde. Son centre de gravité semble un peu répandu et... dansant !
Jour après jour et depuis toutes ces années, il atteste, comme avant lui le grand Sri Aurobindo l’avait constaté, la véracité et la profondeur des litanies du Rig-Véda : que les Rishis n’exprimaient pas de futiles fantaisies ni ne se bornaient à la simple vénération de la nature, mais plutôt transcrivaient avec précision d’extraordinaires expériences intérieures, jusque dans leur propre matière physique. Leur langage portait double sens pour être reconnu de celui qui vivait l’expérience, tout en étant compris au premier degré par le regard ordinaire.
Une étrange “impossibilité physiologique vécue”. “Tout cela n’est certainement pas pour un petit individu”, remarque souvent Satprem, cela n’aurait pas de sens. Son aspiration est pour la Terre. Et à découvrir, si bon nous semble !

> Voir la bibliographie de Satprem : https://www.librarything.fr/work/30023991/book/237626688

*Source : Nicole Elfi, (Nouvelles Clés.com)
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Joop-le-philosophe | Mar 29, 2023 |
> Biographie / Bibliographie… de Satprem

> SATPREM, PAR UN FIL DE LUMIÈRE, de Nicole Elfi. — Une biographie de Satprem par Nicole Elfi, à propos de laquelle Robert Laffont écrit : En lisant “Satprem, par un fil de lumière”, la compréhension de l'ensemble de la quête spirituelle [de Satprem] s'élargit et permet d'admirer l'harmonie qui n'a cessé d'exister entre la vie de Satprem et sa recherche. 1998, 352 pages.
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Joop-le-philosophe | Mar 29, 2023 |

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