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Bernard Assiniwi (1935–2000)

Teoksen The Beothuk Saga tekijä

22 teosta 90 jäsentä 4 arvostelua

Tietoja tekijästä

Sisältää nimen: Bernard Assiniwi

Tekijän teokset

Merkitty avainsanalla

Yleistieto

Syntymäaika
1935-07-31
Kuolinaika
2000-09-4
Sukupuoli
male
Kansalaisuus
Cree
Maa (karttaa varten)
Canada
Lyhyt elämäkerta
Bernard Assiniwi (pseudonyme: "Chagnan"1 31 juillet 1935 - 4 septembre 2000) était un écrivain québécois de souche Algo-Cris, de même qu'un comédien, docteur en histoire, curateur au Musée canadien des civilisations, auteur et réalisateur radiophonique.

Assiniwi parle trois langues: le cri, le français et l'anglais. Assiniwi a aussi étudié la musique et le chant. Il possède une formation en médecine vétérinaire. De plus, ce grand humaniste est un spécialiste de la question autochtone.

Jäseniä

Kirja-arvosteluja

Et c’est ainsi que survit un peuple, une nation. Tout le savoir d’un homme ne sert à rien s’il n’est pas transmis. Toute transmission ne sert à rien si elle n’est pas comprise. Il faut donc toujours avoir les oreilles propres pour entendre et les yeux ouverts pour voir et comprendre. Voilà le secret de l’existence des Béothuks. C’est pourquoi, selon Camtac, les Béothuks vivraient toujours, même quand mourrait le dernier. Ils continueraient de vivre en d’autres. Dans d’autres mémoires. Dans d’autres apprentissages.
(p. 230, Chapitre 36, Partie 2, “Les envahisseurs”).

Je ne sais plus où j’ai entendu parler de ce livre, mais c’était il y a longtemps, et j’ai été agréablement surprise de le trouver à la bibliothèque de mon quartier, alors qu’il me semble qu’il est épuisé et que mes chances de pouvoir le lire étaient minces. Il m’a fallu de la persévérance pour pouvoir l’emprunter, non qu’il y ait une liste d’attente pour ce livre mais, allez savoir pourquoi, les livres québécois sont sous clef, et il a fallu des semaines avant que la bibliothécaire ne puisse enfin ouvrir la caverne d’Ali Baba. Peut-être espérais-je trop de ce livre, que je voulais à la hauteur de l’attente pour le lire ? Toujours est-il que j’ai été déçue de cette lecture et que j’ai bien failli l’abandonner en cours de route.
Le sujet avait tout pour me plaire : un peuple sur les terres que les cartes désignent aujourd’hui du nom de Terre-Neuve, qui se développe, qui vit, puis qui meure à petit feu avec l’implantation toujours plus conquérante des Européens. Une histoire triste, comme il y en a eu aux beaux jours de la soi-disant découverte des nouveaux continents, une histoire triste comme il s’en déroule aujourd’hui encore des dizaines, sous nos yeux presque, mais pour lesquelles nous ne faisons rien.
Mais la façon dont l’auteur traite ce sujet m’a dérangée. D’abord, on ne sait pas ce qui est vrai et ce qui est inventé, tant dans la chronologie (d’après celle présentée à la fin, l’auteur a pris quelques libertés avec les évènements, ce qui n’est pas un problème en soi mais aurait mérité d’être expliqué) que dans la relation des légendes et des traditions du peuple Béothuk qui est au cœur de cet ouvrage. Ensuite, les nombreuses scènes de sexe étaient-elles nécessaires ? J’en doute, car elles ne semblent rien apporter au récit et semble plutôt l’exutoire d’une obsession de l’auteur pour le sujet, en particulier une fascination assez malsaine pour la polygamie et l’homosexualité féminine. S’il y avait peut-être des choses intéressantes à dire sur ce sujet, l’auteur noie cela dans des descriptions longues et complaisantes qui m’ont lassées et ont failli me faire lâcher le livre.
J’ai persévéré car la seconde partie est un peu moins portée sur la chose, et j’ai voulu donner une seconde chance à ce livre. Mais j’ai été une nouvelle fois déçue. Si la fondation du groupe est bien décrite, en particulier la fondation des mythes qui sous-tendent l’organisation de la communauté, la mort de ce groupe ethnique est décrite d’une façon trop factuelle, sans véritable émotion et sans que l’on puisse véritablement s’indigner ou même s’émouvoir. Il y aurait eu beaucoup à dire sur cette incroyable incompréhension de part et d’autre, sur tous ces actes manqués qui jalonnent l’histoire des contacts entre civilisations. Il y aurait eu beaucoup à dire sur ce que ressentait cette dernière gardienne de la mémoire, qui savait que son peuple disparaitrait avec elle. Ces sujets sont abordés, mais, me semble-t-il, sont à peine effleurés, bien que le livre soit d’un volume respectable. Comment cela est possible ? Je ne saurais l’expliquer, mais ce livre, bien que traitant d’un sujet grave, complexe, passionnant, semble au final ne brasser que du vent, saupoudré d’une bonne dose de sexe, mais surtout du vent. J’espérais un tombeau à un peuple disparu, je n’ai trouvé que le vent glacé sur les baies où les chasseurs viennent s’abriter à la nuit tombée. Un rendez-vous littéraire manqué, et c’est bien dommage car j’aurais aimé aimer ce livre.
… (lisätietoja)
 
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raton-liseur | 2 muuta kirja-arvostelua | May 3, 2015 |
I am no prude by any stretch of the imagination, but it struck me that there was a lot of graphically described and gratuitous sex scenes in this book. They did not really add anything to the story. They just seemed out of place and dominated the rest of the novel.
 
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rkelland | 2 muuta kirja-arvostelua | Nov 9, 2008 |
A tutorial ethnological novel on the history of the aboriginals of Newfoundland, their original culture, their attempts to adept to the presence of powerful intruders, and hints of how the tradtitional survival strategies might still help in modern times, for the very few who persevered. Population mixing patterns alternative to onesided subjugation are very sensitively explored. Remarkably, it covers about half a millennium of pre-Columbian times!
 
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rogerbelling | 2 muuta kirja-arvostelua | May 24, 2007 |
 
Merkitty asiattomaksi
LaGalipote | Mar 11, 2007 |

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