Neeee. Irgendwann habe ich nur die Dialogen gelesen und auch so konnte ich die Lektüre nicht fortsetzen. Es lag voll und ganz an Regine.. Ich konnte sie echt nicht leiden ;u; so gemein und ichbezogen und wofür? Rein gar nichts. ( )

Avec ce drôle de roman publié en 1946, Simone de Beauvoir s'est attelée à l'écriture d'une oeuvre hybride : historique, philosophique, fantastique, roman d'aventures... et c'est moyennement réussi.
Elle y relate la vie de Raymond Fosca, noble toscan à qui l'on propose au 13ème siècle de boire un elixir qui lui procurera l'immortalité. Personnage extrêmement ambitieux et désireux de conquérir le monde, il croit détenir la clef de tous les pouvoirs imaginables. On le verra traverser les siècles, allant d'aventures en aventures, mais surtout de guerre en guerre, la férocité humaine étant décrite à l'envi tout au long du récit.
Ce récit, c'est à l'inconséquente Régine, fascinée par cet homme qui semble mort et ne se nourrit jamais, qu'il le livre à l'époque contemporaine. Et c'est franchement longuet.
Sans vouloir être trop injuste à l'égard d'un genre que je n'apprécie pas du tout (celui du roman d'aventures en tout ca), j'ai trouvé la narration souvent pénible avec sa floraison de détails qui s'acharnent à "faire vrai", avec ses "crocodiles dans la boue chaude"... et j'en passe. Le roman comprend par ailleurs d'étranges maladresses ; par exemple, le passage dans lequel le héros dit n'avoir jamais eu de secrets pour son épouse Marianne, au moment même où il craint que son terrible secret d'homme immortel est en passe de lui être révélé.
Pourtant, l'idée d'écrire un roman sur la condition humaine à travers le prisme de l'immortalité est intéressante. Bien sûr, bien d'autres écrivains s'y sont essayés avant elle mais peu d'auteurs qui comptent l'ont fait au 20ème siècle.
Françoise Sagan disait que ce n'était "pas convenable" de condamner les hommes à une condition mortelle. Elle est loin d'être la seule à le penser. Qui au moins n'a pas rêvé de se voir offrir une vie au brouillon avant d'entamer la "bonne" ? Woody Allen a dit quant à lui que "l'immortalité, c'est long, surtout vers la fin".
Simone de Beauvoir donne raison au second et démontre ce curieux paradoxe : c'est parce les hommes meurent qu'ils peuvent vivre. L'immortalité prive l'homme de ses sensations, de ses espoirs, de ses projets. Le coeur s'assèche et ne bat plus. Tout n'est qu'une ennuyeuse répétition sans but.
"Un homme de nulle part, sans passé, sans avenir, sans présent. Je ne voulais rien ; je n'étais personne. [...] Un étranger, un mort. Ils étaient des hommes, il vivaient. Moi je n'étais pas des leurs. Je n'avais rien à espérer."
Bien que n'ayant pas pactisé directement avec le diable, Raymond Fosca éprouve son immortalité comme une effrayante malédiction, son angoisse la plus vive étant celle de devoir probablement survivre à l'humanité même.
Enfin, il est curieux que l'intellectuelle si engagée qu'était Simone de Beauvoir ait choisi de décrire un personnage qui ne cesse de réduire à néant l'idée même du combat, pour quelque cause que ce soit. Une ambiguïté assez étonnante sur laquelle on aimerait pouvoir l'interroger. ( )

Dit boek is erg speciaal. Het is Literatuur (fictieve én historische weergave van ervaringen in zijn oorspronkelijke beleving. Maar tegelijk lezen we ook de intellectuele reconstructie van die belevingen, en dit op een verweven filosofische manier. Toch is het niet directief filosofisch getint, want de schrijver zwaait nergens met filosofische universele waarheden (het filos. universalisme), maar we zien een filosofische benadering die zich bezighoudt met de subjectieve, individuele ervaringen van het moment (de tijdelijke waarheid). Het tijdelijke of het moment behoren niet tot de universele filosofie! Het bijzondere bij dit boek is dan ook dat het een mengvorm is van literatuur met een vorm van filosofie: het is hier een METAFYSISCHE ROMAN. We vinden een literair karakter én een filosofisch karakter die beiden het particuliere verzoent met het tijdloze (niet het onsterfelijke). De concrete, historische en het individuele beleven versus de universele waarheid van de échte filosofie. Het transcendente overstijgt de psychologie én het sociale. Vandaar! ( )

Mit Fosca, dem ungewöhnlichen Helden des Romans, dem auf geheimnisvolle Weise Unsterblichkeit verliehen ist, erleben wir sechs Jahrhunderte europäischer Geschichte in blutvollen Gestalten und abenteuerlichen Ereignissen. Foscas wechselvolle Schicksale lassen in ihm die tragische Erkenntnis reifen, daß die Sehnsüchte der Menschen ewig unerfüllbar und ihre Hoffnungen immer vergeblich sind.

A young French actress who craves fame meets a man who claims to be immortal. After reviving him to life, and floundering as she watches him live, she hears his who story.

I enjoyed contemplating the actress's jealousy for life and the immortal Fosca's disillusionment with living, but I was frequently puzzled by the reactions of Fosca's family members. Why reject him as inhuman upon finding out? His lack of peers was one of the primary factors in his inhumanity. People to love could have made a big difference, but he was often rejected before the others would have even had a chance to grow bitter with their own lots in comparison. It seemed a very strange thing to me.

Also, 70 years later, there is an ever-growing pool of vampire stories about the inhumanity of the immortal, so I thought that was an interesting place to be viewing this from all the way before that was a common topic for a novel, even if it had long been a popular folk tale. Though this was much more about life for the living than about un-death, but perhaps it always is. ( )