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Ladataan... BritannicusTekijä: Jean Racine
Ladataan...
Kirjaudu LibraryThingiin nähdäksesi, pidätkö tästä kirjasta vai et. Ei tämänhetkisiä Keskustelu-viestiketjuja tästä kirjasta. Il n'y a rien à retrancher dans cette pièce où s'affrontent deux monstres politiques assoiffés de pouvoir, Néron et sa mère Agrippine. Pourtant, il a fallu que je la lise deux fois attentivement avant de bien apprécier les vers de Racine, les tenants et les aboutissants de cette tragédie où le politique se dispute avec le tragique amoureux. J'avais avalé sans broncher "Mithridate", "Andromaque" et la lumineuse "Bérénice" mais j'ai calé un peu à la première lecture de "Britannicus". pourtant, quelle pièce, d'un équilibre rigoureux, où les passions s'enchaînent irrémédiablement dans un croisement de destins qui se dénoue dans le sang et le renoncement au monde. Britannicus, c'est celui qui va faire les frais de la tragédie, pion entre les mains d'Agrippine, obstacle pour Néron, désespoir amoureux pour Junie. Dans la pièce, celui qui se révèle est pourtant Néron. Jouet politique oscillant entre la vertu et la gloire romaine, il se transforme en monstre sanguinaire en croyant s'affranchir de la domination de sa mère. Ce qui est vraiment appréciable dans Racine, et qui réclame une attention soutenue du lecteur, c'est l'économie des mots et la concision du vers. Pas question d'en sauter en croyant rattraper l'action plus tard. Chaque mot est important, chaque vers ciselé, tout est condensé dans une grande économie de moyens et le lecteur se doit d'imaginer tous les sous-entendus, toutes les menaces, tous les espoirs dans le simple souffle qu'il faut reprendre pour passer au vers suivant. Des menaces, il y en a dans cette pièce : elles planent, surgissent, fondent sur les protagonistes, cela n'arrête pas et met les nerfs en pelote. J'apprécie Racine maintenant mais il me donnait de sérieux boutons au Lycée. Théâtre+poésie+alexandrins+français du XVIIème siècle = gros ennui maximal. Pourtant, quelle violence dans les passions ! Cela devrait plaire ! J'ai particulièrement apprécié cette édition des classiques Larousse, très bien présentée, annotée et commentée par M. Canal. Dans un chapitre introductif, il y a une présentation de la pièce et la présentation de son auteur, une explication de l'histoire avec une remise en perspective de l'histoire romaine. Les actes et les scènes sont entrecoupés d'encadrés permettant une relecture critique avec des questions qui, si elles sont très scolaires, n'en permettent pas moins d'avoir une analyse personnelle sur ce que l'on vient de lire. La documentation thématique comprend un index copieux reprenant l'ensemble des thèmes abordés dans la pièce (amour-passion, angoisse, double langage et mensonge, manipulation et intrigue, cruauté, cour et courtisans, etc). Un dossier porte sur "la tyrannie : nécessité, paradoxe ou perversion ?". Il y a une bonne analyse des personnages dans le dossier "six personnages pour un crime" et quantité d'autres informations pour bien apprécier l’œuvre. pour le prix de ces petits classiques, on est vraiment bien servi. Et au final, applaudissements à l'auteur qui, autant qu'il était ambitieux et courtisan, était également bourré de talents. Britannicus est une tragédie en cinq actes (comportant respectivement 4, 8, 9, 4 et 8 scènes) et en vers (1 768 alexandrins) de Jean Racine, représentée pour la première fois le 13 décembre 1669 à l’Hôtel de Bourgogne. Britannicus est la deuxième grande tragédie de Racine. Pour la première fois, l’auteur prend son sujet dans l’histoire romaine. L’empereur Claude a eu un fils, Britannicus, avant d’épouser Agrippine et d’adopter Néron, fils qu’Agrippine a eu d’un précédent mariage. Néron a succédé à Claude. Il gouverne l’Empire avec sagesse au moment où débute la tragédie. Racine raconte l’instant précis où la vraie nature de Néron se révèle : sa passion subite pour Junie, fiancée de Britannicus, le pousse à se libérer de la domination d’Agrippine et à assassiner son frère adoptif. Comme c’est le cas généralement chez Racine, Néron est poussé moins par la crainte d’être renversé par Britannicus que par une rivalité amoureuse. Son désir pour Junie est empreint de sadisme envers la jeune femme et envers tout ce qu’elle aime. Agrippine est une mère possessive qui ne supporte pas de perdre le contrôle de son fils et de l’Empire. Quant à Britannicus, il donne son nom à la pièce mais son personnage paraît un peu en retrait par rapport à ces deux figures. Le succès n’est arrivé que peu à peu. Britannicus est aujourd’hui la deuxième pièce de Racine la plus souvent représentée à la Comédie-Française après Andromaque. Résumé : * Acte I - Agrippine, au petit matin, attend une entrevue avec son fils, l’empereur Néron, qui, sans prévenir sa mère, vient d’enlever Junie, l’amante de Britannicus ; celui-ci, fils de Messaline et de Claude (mort dans des conditions douteuses, sans doute empoisonné par Agrippine), est à ce titre prétendant légitime au trône ; mais Agrippine l’a écarté du pouvoir au profit de Néron, né d’un premier mariage. Néron, par l’intermédiaire de son gouverneur Burrhus refuse l’entrevue. Agrippine, inquiète de voir s’affaiblir la tutelle qu’elle exerce sur son fils, informe Britannicus du sort de Junie et lui propose son soutien contre Néron. Britannicus accepte, encouragé par Narcisse, son gouverneur, en vérité un traître à la solde de Néron. * Acte II - Averti par Narcisse du complot qui se trame, Néron projette de répudier sa femme Octavie pour épouser Junie. Celle-ci, malgré les galanteries de Néron, lui refuse sa main. Néron lui ordonne alors de rompre avec son amant, dont la vie dépendra de cet entretien. Elle doit affecter devant Britannicus une froideur qui le désespère sans pour autant réussir à apaiser Néron, qui observe la scène en cachette. * Acte III - Tandis que Burrhus ne parvient à apaiser ni Agrippine ni Néron, Junie révèle à Britannicus le stratagème de Néron. Mais ce dernier, averti par Narcisse, survient et fait emprisonner son rival, tout en maintenant Junie enfermée au palais. * Acte IV - Agrippine rencontre enfin Néron et le contraint, par un long plaidoyer-réquisitoire, à lui promettre de se réconcilier avec Britannicus lors d’un festin prochain, promesse qui n’est que feinte de la part de Néron. Si les adjurations de Burrhus parviennent à ébranler Néron, Narcisse finit toutefois par le confirmer dans sa décision de tuer son rival. * Acte V - Tandis qu’Agrippine se félicite de sa victoire sur Néron, Burrhus vient annoncer que Britannicus a été empoisonné lors du festin : Narcisse est déchiré par la foule, Junie s’enfuit chez les vestales, où le mariage est interdit, et Néron, maudit par sa mère, s’abandonne à un désespoir farouche. (Wikipedia) Britannicus est une tragédie en cinq actes (comportant respectivement 4, 8, 9, 4 et 8 scènes) et en vers (1 768 alexandrins) de Jean Racine, représentée pour la première fois le 13 décembre 1669 à l’Hôtel de Bourgogne. Britannicus est la deuxième grande tragédie de Racine. Pour la première fois, l’auteur prend son sujet dans l’histoire romaine. L’empereur Claude a eu un fils, Britannicus, avant d’épouser Agrippine et d’adopter Néron, fils qu’Agrippine a eu d’un précédent mariage. Néron a succédé à Claude. Il gouverne l’Empire avec sagesse au moment où débute la tragédie. Racine raconte l’instant précis où la vraie nature de Néron se révèle : sa passion subite pour Junie, fiancée de Britannicus, le pousse à se libérer de la domination d’Agrippine et à assassiner son frère adoptif. Comme c’est le cas généralement chez Racine, Néron est poussé moins par la crainte d’être renversé par Britannicus que par une rivalité amoureuse. Son désir pour Junie est empreint de sadisme envers la jeune femme et envers tout ce qu’elle aime. Agrippine est une mère possessive qui ne supporte pas de perdre le contrôle de son fils et de l’Empire. Quant à Britannicus, il donne son nom à la pièce mais son personnage paraît un peu en retrait par rapport à ces deux figures. Le succès n’est arrivé que peu à peu. Britannicus est aujourd’hui la deuxième pièce de Racine la plus souvent représentée à la Comédie-Française après Andromaque. Résumé : * Acte I - Agrippine, au petit matin, attend une entrevue avec son fils, l’empereur Néron, qui, sans prévenir sa mère, vient d’enlever Junie, l’amante de Britannicus ; celui-ci, fils de Messaline et de Claude (mort dans des conditions douteuses, sans doute empoisonné par Agrippine), est à ce titre prétendant légitime au trône ; mais Agrippine l’a écarté du pouvoir au profit de Néron, né d’un premier mariage. Néron, par l’intermédiaire de son gouverneur Burrhus refuse l’entrevue. Agrippine, inquiète de voir s’affaiblir la tutelle qu’elle exerce sur son fils, informe Britannicus du sort de Junie et lui propose son soutien contre Néron. Britannicus accepte, encouragé par Narcisse, son gouverneur, en vérité un traître à la solde de Néron. * Acte II - Averti par Narcisse du complot qui se trame, Néron projette de répudier sa femme Octavie pour épouser Junie. Celle-ci, malgré les galanteries de Néron, lui refuse sa main. Néron lui ordonne alors de rompre avec son amant, dont la vie dépendra de cet entretien. Elle doit affecter devant Britannicus une froideur qui le désespère sans pour autant réussir à apaiser Néron, qui observe la scène en cachette. * Acte III - Tandis que Burrhus ne parvient à apaiser ni Agrippine ni Néron, Junie révèle à Britannicus le stratagème de Néron. Mais ce dernier, averti par Narcisse, survient et fait emprisonner son rival, tout en maintenant Junie enfermée au palais. * Acte IV - Agrippine rencontre enfin Néron et le contraint, par un long plaidoyer-réquisitoire, à lui promettre de se réconcilier avec Britannicus lors d’un festin prochain, promesse qui n’est que feinte de la part de Néron. Si les adjurations de Burrhus parviennent à ébranler Néron, Narcisse finit toutefois par le confirmer dans sa décision de tuer son rival. * Acte V - Tandis qu’Agrippine se félicite de sa victoire sur Néron, Burrhus vient annoncer que Britannicus a été empoisonné lors du festin : Narcisse est déchiré par la foule, Junie s’enfuit chez les vestales, où le mariage est interdit, et Néron, maudit par sa mère, s’abandonne à un désespoir farouche. (Wikipedia) Action contained within one day, this tragedy marks the beginning of the end for Emperor Nero. Still able to be influenced by virtuous voices around him, Nero is even quicker to be influenced by voices that encourage him to act upon his basest desires. This play illustrates quite well the perils of government and power, where everyone is scheming for more influence. ei arvosteluja | lisää arvostelu
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This is the fifth volume of a projected translation into English of all twelve of Jean Racine's plays. Geoffrey Alan Argent's translations faithfully convey all the urgency and keen psychological insight of Racine's dramas, and the coiled strength of his verse, while breathing new vigor into the time-honored form of the "heroic" couplet. Complementing this translation are the Discussion and the Notes and Commentary--particularly detailed and extensive for this volume, Britannicus being by far Racine's most historically informed play. Also noteworthy is Argent's reinstatement of an eighty-two-line scene, originally intended to open Act III, that has never before appeared in an English translation of this play. Britannicus, one of Racine's greatest plays, dramatizes the crucial day when Nero--son of Agrippina and stepson of the late emperor Claudius--overcomes his mother, his wife Octavia, his tutors, and his vaunted "three virtuous years" in order to announce his omnipotence. He callously murders his innocent stepbrother, Britannicus, and effectively destroys Britannicus's beloved, the virtuous Junia, as well. Racine may claim, in his first preface, that this tragedy "does not concern itself at all with affairs of the world at large," but nothing could be further from the truth. The tragedy represented in Britannicus is precisely that of the Roman Empire, for in Nero Racine has created a character who embodies the most infamous qualities of that empire -- its cruelty, its depravity, and its refined barbarity. Kirjastojen kuvailuja ei löytynyt. |
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Alors pourquoi 3 étoiles "seulement", me direz-vous? Hé bien je reste une pas bien grande amatrice de théâtre lu, et puis c'est du drame, du vrai, rien de bien joyeux, pas une lecture que j'aurais envie de conseiller à un.e ami.e pour se détendre, quoi.
Et BIM!
Sacré Racine. ( )