Préface

Le 15 mai 1975, Le Monde m'apprenait que, lors du banquet offert par l'Élysée pour Teng Siao-ping, ou Teng Hsiao-p'ing, ou T'eng Hsiao-ping ou Deng Xiaoping ou Teng Siao-p'ing, ces deux dernières transcriptions étant seules recevables en France la première, parce qu'elle représente le pinyin adopté à Pékin la seconde, parce qu'elle est conforme aux normes de l'École française d'ExtrêmeOrient, on invita « les personnalités qui, à un moment ou à un autre, ontjoué un rôle dans les relations franco-chinoises de M. Edgar Faure qui prit en ig6j les premiers contacts pour les relations diplomatiques avec Pékin, mais s'abstint d'applaudir le vigoureux discours de M. Teng Hsiao-ping, à MM. Alain Peyrefitte et Étienne Manach » [...]

Deux pékinologues en 1934- 1936

En février 1934, un savant, alpiniste et sinologue, qui avait ainsi trois raisons de toucher l'esprit, le corps et le cœur d'un certain Jean Louverné, pensionnaire de la Fondation Thiers, futpar celui-ci convié à offrir aux étudiants hébergés Rond-Point alors Bugeaud un bilan de son dernier voyage dans la Chine de Tchang Kai-chek. [...]