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Six personnes en quête d'auteur, suivi de La Volupté de l'Honneur

Tekijä: Luigi Pirandello

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"Pirandello invite le spectateur à assister à ce qui lui est généralement caché : ce qui se passe sur une scène lorsque la salle est vide ; ce qui se passe dans l'esprit du metteur en scène aux prises avec des personnages qui lui sont confiés ; et plus encore, tout ce qui se passe dans le cœur d'un auteur lorsque s'imposent à lui des personnages, et qu'il les sent plus forts qu'il n'est. " (source: 4e de couverture)… (lisätietoja)
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> Six personnages en quête d'auteur est une pièce de théâtre écrite par Luigi Pirandello en 1921. Sur le plateau d'une scène de théâtre, le chef machiniste installe le décor de la pièce que la troupe de théâtre est sur le point de répéter. Le régisseur annonce alors l'arrivée du Directeur chef de troupe...
  Joop-le-philosophe | Jan 13, 2019 |
LE PERE. – Le drame pour moi est là tout entier, monsieur : dans cette conscience que j’ai que chacun de nous – voyez-vous – se croit « un seul », alors que c’est faux : il est « cent », monsieur, il est « mille », selon toutes les possibilités d’être qui sont en nous : il est « un seul » avec celui-ci, « un seul » avec celui-là – et ces « un seul » différents au possible ! Et cela, en même temps, avec l’illusion d’être toujours « un seul pour tout le monde », et toujours « cet un seul » que nous croyons être dans tous nos actes. C’est faux ! c’est faux ! Nous nous en apercevons bien, lorsque, dans l’un de nos actes, nous nous retrouvons soudain, par un hasard des plus malheureux, comme accrochés et suspendus : nous nous apercevons, veux-je dire, que nous ne sommes pas tout entiers dans cet acte, et que ce serait donc une atroce injustice que de nous juger d’après ce seul acte et de nous maintenir accrochés et suspendus au pilori pendant une existence entière dans cet acte ! (p. 24).

Le titre de cette pièce m’a toujours intriguée, mais j’avais peur d’une pièce un peu trop intello et se regardant le nombril, si bien que je n’ai jamais pris le temps de la lire. En la trouvant libre de droits et parce que je cherchais un prix Nobel de littérature pour les années 30 (les défis de lecture font faire de drôles de choses de temps en temps…), je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais de faire une petite excursion littéraire du côté de cette œuvre fameuse.
Le titre est assez explicite pour que je n’aie pas besoin de faire un résumé. Du théâtre dans du théâtre, ou plus exactement de la création littéraire dans la création littéraire, voila une situation de mise en abyme finalement assez classique. Mais c’est sans compter l’étonnement de la première page, lorsque, moi qui m’attendais, sans raison véritable, à trouver six personnages, je me retrouve devant une liste d’une bonne douzaine d’acteurs !
L’œuvre est donc la confrontation entre les personnages qui sont la réalité de la fiction, et les acteurs, réels mais incarnant des personnages fictifs. « Vous avez compris ? / - Moi ? Non ! / - Eh bien, moi non plus ! » (dialogue entre le Directeur et le Grand premier rôle masculin, p. 8)

Ce fut une lecture intéressante, instructive, mais ce ne sont pas forcément des adjectifs très flatteurs sous ma plume. C’est plutôt une façon de dire que la lecture valait certes le détour, que je ne la regrette pas, mais que je n’y ai pas pris particulièrement de plaisir.
La pièce est cependant moins obscure que ce que je craignais. Je n’en ai peut-être pas perçu toutes les subtilités, mais je pense en avoir saisi l’essentiel. Et le plus intéressant, me semble-t-il n’est pas la mise en abyme théâtrale (qui est certes un art que je connais peu et qui ne m’intéresse que marginalement), mais la réflexion sur la réalité de la personnalité humaine. Apres la lecture il y a peu de Huis clos de Sartre, où l’homme se définit par ses actes, ou plus exactement par son acte déterminant, celui qui le marque et le range comme un salaud ou un brave (pour prendre l’exemple le plus emblématique, celui de Garcin), ici Pirandello prend un parti inverse, et fait dire, au père surtout, la complexité de l’homme, et peut-être l’incapacité à comprendre la personnalité, l’essence d’une personne, protéiforme selon les situations et les interlocuteurs, changeante selon les instants. Qui connaît, où se fait la synthèse de ces différentes facettes ? Cette synthèse est-elle-même possible, et rend-elle mieux compte de ce qu’est une personnalité ? Pirandello ne répond pas et laisse le lecteur comme le spectateur dans le doute.
Et il enfonce même le clou, si je peux utiliser une expression aussi triviale, en sous-entendant que finalement, les personnages de fiction, et en particulier ceux du théâtre, pour qui les traits sont forcés, l’action concentrée dans un instant, pourraient être plus réels que nous-mêmes puisqu’après tout ils sont de fait définis uniquement par l’action qui constitue leur apparition sur scène et leur drame. Mais encore une fois, une pirouette, le personnage peut être vrai, mais la représentation que l’on en fait, passée au crible des conventions théâtrales, n’est qu’une représentation, une image imparfaite de ces personnages.
Le mot de la fin de cette pièce serait donc peut-être que la vérité est encore à trouver et que, finalement, cette pièce de théâtre est plus vraie sur le papier que sur les planches, comme semble le suggérer une didascalie qui commence ainsi : « Celui qui voudrait tenter une traduction scénique de cette pièce… » (p. 8-9) et dont le conditionnel m’enchante. Paradoxe jusqu’au bout, paradoxe que Pirandello veut probablement laisser insoluble, et je le laisserai ainsi aussi.
  raton-liseur | Jul 19, 2013 |
Six personnages surgissent sur un plateau, troublant une répétition en cours et prétendant avoir été abandonnés par leur auteur... La scène devient un espace où ils veulent pouvoir revivre leurs drames intérieurs, sous les yeux d’un directeur de théâtre partagé entre le désir de suivre ces personnages insolites jusqu’au bout de leur douloureuse folie et la volonté de marquer le pouvoir et de dicter les règles. Ils inciteront ce directeur à leur laisser jouer cette histoire, insatisfaits d’être imités par d’autres. Le directeur devient le personnage-clef qui mène le ballet entre illusion et réalité, comédiens et usurpateurs, celui qui échafaude et défait des équilibres fragiles et complexes.
  vdb | Dec 31, 2011 |
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"Pirandello invite le spectateur à assister à ce qui lui est généralement caché : ce qui se passe sur une scène lorsque la salle est vide ; ce qui se passe dans l'esprit du metteur en scène aux prises avec des personnages qui lui sont confiés ; et plus encore, tout ce qui se passe dans le cœur d'un auteur lorsque s'imposent à lui des personnages, et qu'il les sent plus forts qu'il n'est. " (source: 4e de couverture)

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