History and anthropology make it abundantly clear that societies composed of individuals who think, feel, believe and act according to the most preposterous conventions can survive for long periods of time. Statistical normality is perfectly compatible with a high degree of folly and wickedness. In so far as he is a psychotherapist, the Oriental philosopher tries to help statistically normal individuals to become normal in the other, more fundamental sense of the word. This process of intellectual and psycho-physical adjustment to the Nature of Things is the supreme doctrine of Zen Buddhism, which Dr Benoit discusses in the light of Western psychological theory and Western psychiatric practise. This is a book that should be read by everyone who aspires to know who he is and what he can do to acquire such self-knowledge.The Supreme Doctrine is a cogent statement of what Zen thought had to offer the practising Western psychiatrist.

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Benoit-La-Doctrine-supreme-selon-la-pensee-zen/36...

> Un livre d'un abord difficile... mais l'effort qu'il demande vaut la peine! Il réussit à décrire le mécanisme intérieur de la démarche de développement spirituelle selon le Zen dans les termes de notre culture occidentale, et sans référence à tout le folklore que l'on s'attend.
—Danieljean (Babelio)

> LA DOCTRINE SUPRÊME, Selon la pensée zen, de Hubert Benoît. — réédition de 1967. Cet ouvrage, par la richesse et la profondeur de son contenu, mériterait de figurer en bonne place dans la bibliothèque “idéale” d’un chercheur de vérité. Praticien de l’analyse psychologique, le Dr Benoit a pu nourrir sa pensée de la profonde compréhension qu’apporte l’observation clinique. Son diagnostic majeur porte sur le sommeil de l’homme : « Je n’ai, éveillées en moi, que des “croyances” en ce que me livrent mes sens et mon mental travaillant dans le plan dualiste… et ces croyances sont des formations illusoires, sans réalité, conséquences du sommeil de ma foi. » Cet endormissement est la cause première de la souffrance et des conflits peuplant notre vie intérieure : « En somme, tout paraît marcher mal en moi parce que l’idée fondamentale que tout est parfaitement, éternellement et totalement positif, dort au centre de mon être, qu’elle n’y est pas éveillée, vivante et agissante. » Un tel constat entraîne de façon automatique un désir de changement. Mais « l’idée fondamentale », à la source du zen, repose sur la compréhension de la dimension du “non-agir”, et du “lâcher-prise”, et l’imperfection de sa compréhension conduit le pratiquant à vouloir correspondre à l’image mentale qu’il se fait de ces phénomènes, et donc à chercher à s’imposer le “lâcher-prise”. Mais, sachons-le, « aucun dressage, aucune discipline comportant une lutte ne peuvent nous faire dépasser le dualisme où cette lutte s’effectue. » Cependant, “non-agir" n’est pas synonyme de “ne rien faire". L’auteur, en accord avec 3e millénaire, insiste sur la pratique d’un travail intérieur dont la pierre d’angle est l’observation de notre fonctionnement dans le quotidien de notre vie, par un « déplacement de l’attention », qui, auparavant identifiée aux excitations créées par le monde extérieur, se métamorphose en témoin lucide et non-engagé. Une énergie “spirituelle", ainsi soustraite à notre permanente identification aux associations de pensée et émotions perturbatrices, s’accumule jusqu’à la « formidable explosion du satori ». Éd. Le courrier du Livre, 1995. 286 p.
—3e millénaire, (39), Printemps 1996

> Majeur
Par Zuihô (Livresbouddhistes.com), le 15 avr. 2013 (Sur Amazon.fr) 4/5

> Hubert Benoit (1904-1992), médecin chirurgien et psychiatre français, a consacré ses ouvrages au bouddhisme zen. Grièvement blessé en 1944 lors du bombardement de Saint-Lô par l’aviation américaine, il découvre, pendant sa longue convalescence, le “travail” de l’enseignement de G. I. Gurdjieff, puis étudie le védanta, le taoïsme et le zen. Dès 1949, il tente d’élaborer une synthèse entre les théories psychologiques occidentales et la métaphysique orientale. Puis, en 1952, il s’installe à Paris comme psychiatre. Par ses trois derniers ouvrages, parus en 1952 et 1979, il élabore, dans les termes du bouddhisme zen, une exploration de la réalisation intérieure. Ses livres, influents en Europe, seront traduits en anglais, entre autres par Aldous Huxley et Wei Wu Wei. C’est à travers l’oeuvre du Dr Benoit, que nous retrouvons la perspective non-dualiste, trop méconnue, de l’enseignement de Gurdjieff.
« L’erreur essentielle de toutes les fausses voies consiste en ce que le remède proposé ne porte pas sur la misère de l’homme ordinaire. »
La pensée du Dr Benoit est inséparable des ouvrages sur le bouddhisme zen de D. T. Suzuki, mais aussi de la métaphysique de Wei Wu Wei. Voir de D. T. Suzuki, Le non-mental selon la pensée zen, traduit par Hubert Benoit ; et de Wei Wu Wei, Les doigts pointés vers la lune. Réflexion d’un pèlerin sur la voie (Almora, 2007).
Deux livres sont ici à retenir du Dr Benoit : Lâcher prise. Théorie et pratique du détachement selon le zen (ouvrage malheureusement indisponible chez les éditeurs) et La doctrine suprême selon la pensée zen (Le Courrier du Livre, 1995) ; tous deux préfacé par le Swami Siddheswarananda spécialiste de l’advaïta vedanta. Notons que Siddheswarananda dirigea en France le centre de Gretz dans la lignée de Ramakrishna, connu par la biographie de Romain Rolland et l’oeuvre de Vivekananda, son élève.
—3e millénaire, (100), Été 2011 ( )

This is the first time I read this book.

this is the 2nd time I read this book. i have the same book with a different cover.

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