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"Le Cahier brun ou Deuxième cahier, complémentaire du Cahier vert (1834-1847) publié en 1 976 par Raphaël Molho, est un ensemble d'"Observations et pensées" allant de septembre 1 847 à décembre 1 868. Le manuscrit, conservé à la Bibliothèque de l'Institut, est retranscrit ici intégralement pour la premìere fois. Ces réflexions, égrenées au fil de la plume et de l'humeur, font entrer le lecteur dans le laboratoire mental de l'écrivain. On y trouve pêle-mêle des maximes dans la plus pure tradition moraliste, des esquisses de portraits, des conversations et anecdotes couronnées d'une pointe maligne ou sceptique, et toujours, dans l'entre-deux des eaux morales et littéraires, une mise à nu des excès de l'imagination et de la vanité. Chronique littéraire, le Cahier brun est tout autant une chronique politique, où défilent les grandeurs du siècle, les directeurs de revues, les caméléons de l'opinion, d'un mot, toute la gent animale de la politique, de la littérature et du journalisme parisiens. Ce cahier est enfin une bibliothèque, en ce qu'on y accompagne Sainte-Beuve en nombre de ses lectures, que s'impose à tout moment la tentation du bilan, au rythme d'une pensée toujours mobile, soucieuse d'ôter les masques, sauf à se retrouver désenchanté de soi et de tous. Cette édition est complétée par deux autres inédits : la série des 116 feuillets que Sainte-Beuve avait prévu d'intercaler dans le Cahier brun, ainsi qu'un "troisième cahier" composé de 13 feuillets correspondant aux dernières semaines de l'écrivain."--Page 4 of cover.… (lisätietoja)
> Molho Raphaël. "Les Cahiers" de Sainte-Beuve, ou le journal secret d'un critique. In: "Cahiers de l'Association internationale des études francaises, 1965, n°17. pp. 111-121. … ; (en ligne), URL : https://www.persee.fr/doc/caief_0571-5865_1965_num_17_1_2281
> PARACELSE, Une lumière pour notre temps, de Charles Le Brun. — Paracelse (1493 - 1541), médecin surnommé le prince des ténèbres, parcourait l'Europe en « noble voyageur », convaincu que la connaissance ne peut s'acquérir que sur les routes à la rencontre des malades. Avec véhémence il s'opposa aux canons de la médecine de son époque représentés par Galien et Avicenne, ceux de la médecine des humeurs dont les trois éléments sont l'air, l'eau, le feu qui voit la maladie comme la résultante d'un déséquilibre (ne dirait-on pas de la médecine ayurvédique ?) de même il pourfendait l'unique recours aux plantes et était à la recherche du pouvoir curatif des minéraux : il fut le premier à introduire l'antimoine. L'auteur nous fait entrer dans la pensée de Paracelse. Pas de système, pas de doctrine, Paracelse était opposé à tout ce qui enferme. Pour lui connaître signifiait « naître avec » et non mesurer comme le feront les savants, la pensée intuitive avait tous ses droits. Paracelse fut prince des deux médecines, celle de l'âme et celle du corps. Son souci constant fut d'intégrer l'homme dans l'univers et de l'expliquer par ses rapports avec le cosmos entier. La lecture de cet ouvrage est particulièrement intéressante quand on s'intéresse à la médecine ayurvédique. Dommage que l'auteur fasse partie des pourfendeurs haineux de la psychanalyse et de toute tentative de s'aventurer dans l'inconscient. Qu'en aurait dit Paracelse ? (Marie José MATHIEU) —Infos Yoga, (84), nov.-déc. 2011, p. 44
"Le Cahier brun ou Deuxième cahier, complémentaire du Cahier vert (1834-1847) publié en 1 976 par Raphaël Molho, est un ensemble d'"Observations et pensées" allant de septembre 1 847 à décembre 1 868. Le manuscrit, conservé à la Bibliothèque de l'Institut, est retranscrit ici intégralement pour la premìere fois. Ces réflexions, égrenées au fil de la plume et de l'humeur, font entrer le lecteur dans le laboratoire mental de l'écrivain. On y trouve pêle-mêle des maximes dans la plus pure tradition moraliste, des esquisses de portraits, des conversations et anecdotes couronnées d'une pointe maligne ou sceptique, et toujours, dans l'entre-deux des eaux morales et littéraires, une mise à nu des excès de l'imagination et de la vanité. Chronique littéraire, le Cahier brun est tout autant une chronique politique, où défilent les grandeurs du siècle, les directeurs de revues, les caméléons de l'opinion, d'un mot, toute la gent animale de la politique, de la littérature et du journalisme parisiens. Ce cahier est enfin une bibliothèque, en ce qu'on y accompagne Sainte-Beuve en nombre de ses lectures, que s'impose à tout moment la tentation du bilan, au rythme d'une pensée toujours mobile, soucieuse d'ôter les masques, sauf à se retrouver désenchanté de soi et de tous. Cette édition est complétée par deux autres inédits : la série des 116 feuillets que Sainte-Beuve avait prévu d'intercaler dans le Cahier brun, ainsi qu'un "troisième cahier" composé de 13 feuillets correspondant aux dernières semaines de l'écrivain."--Page 4 of cover.
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> Molho Raphaël. "Les Cahiers" de Sainte-Beuve, ou le journal secret d'un critique.
In: "Cahiers de l'Association internationale des études francaises, 1965, n°17. pp. 111-121. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/caief_0571-5865_1965_num_17_1_2281
> PARACELSE, Une lumière pour notre temps, de Charles Le Brun. — Paracelse (1493 - 1541), médecin surnommé le prince des ténèbres, parcourait l'Europe en « noble voyageur », convaincu que la connaissance ne peut s'acquérir que sur les routes à la rencontre des malades. Avec véhémence il s'opposa aux canons de la médecine de son époque représentés par Galien et Avicenne, ceux de la médecine des humeurs dont les trois éléments sont l'air, l'eau, le feu qui voit la maladie comme la résultante d'un déséquilibre (ne dirait-on pas de la médecine ayurvédique ?) de même il pourfendait l'unique recours aux plantes et était à la recherche du pouvoir curatif des minéraux : il fut le premier à introduire l'antimoine.
L'auteur nous fait entrer dans la pensée de Paracelse. Pas de système, pas de doctrine, Paracelse était opposé à tout ce qui enferme. Pour lui connaître signifiait « naître avec » et non mesurer comme le feront les savants, la pensée intuitive avait tous ses droits.
Paracelse fut prince des deux médecines, celle de l'âme et celle du corps. Son souci constant fut d'intégrer l'homme dans l'univers et de l'expliquer par ses rapports avec le cosmos entier.
La lecture de cet ouvrage est particulièrement intéressante quand on s'intéresse à la médecine ayurvédique. Dommage que l'auteur fasse partie des pourfendeurs haineux de la psychanalyse et de toute tentative de s'aventurer dans l'inconscient. Qu'en aurait dit Paracelse ? (Marie José MATHIEU)
—Infos Yoga, (84), nov.-déc. 2011, p. 44