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Ladataan... Waterloo Bridge [1931 film] (1931)Tekijä: James Whale (Ohjaaja)
- Ladataan...
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Ce mélodrame raconte l'histoire de Myra, "chorus girl" tombée dans la prostitution en raison de la guerre, qui fait la rencontre du jeune Roy, simple soldat canadien. Ce dernier, dégoulinant de naïveté et d'une fadeur blonde redoutable, tombe immédiatement amoureux de la jeune femme, sans se douter un instant de la manière dont elle essaie de gagner sa vie (il est bien le seul). Portant son amour en bandoulière aussi maladroitement que son fusil de guerre, il poursuit Myra de ses assiduités et la comble de cadeaux, insistant pour lui faire rencontrer sa famille (très bourgeoise).
Myra - interprétée avec talent et conviction par Mae Clarke - refuse obstinément son amour tout en montrant tous les signes qu'elle voudrait y succomber. Ces remous émotionnels contraires incessants ont de quoi irriter par leur régularité prévisible.
Le film s'apparente un peu à une série de sketches dans lequel le réalisateur aurait souhaité apporter de la légèreté, à travers quelques scènes qu'il espère comiques : la vieille rabâcheuse qui ne songe qu'à récupérer les pommes de terre tombées de son panier, alors qu'une attaque aérienne s'abat sur le Waterloo Bridge qu'elle est en train de traverser ou encore le beau-père du jeune Roy, sourd comme un pot et qui joue de sa surdité. C'est très moyennement comique, en vérité.
Les cris de terreur des Londoniens qui tentent de fuir les attaques à toutes jambes ne cadrent pas très bien avec le légendaire flegme britannique. On peut s'en amuser.
Comme au théâtre, le jeune Roy entre dans la modeste chambre meublée de Myra et en ressort à plusieurs reprises, en vertu d'un mécanisme d'action assez répétitif suscitant un certain ennui.
Un des meilleurs plans du film se situent toutefois à la fin, avec une contreplongée sur la jeune femme qui vient de promettre à Roy, sur le Waterloo Bridge, qu'elle l'épousera quand il reviendra de la guerre. Le chagrin de la séparation semble ainsi l'écraser. Ce sera pourtant à une bombe et non à son chagrin qu'elle succombera. Il s'agit d'une fin brutale surprenante et assez audacieuse.
Bien que bien moins audacieuse (n'offrant pas le portrait d'une prostituée), la version de 1940 de Mervyn LeRoy m'a beaucoup plus séduite. En la composant habilement de flash-backs, le réalisateur avait su donner de la force et de la substance à l'histoire. ( )