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Un Jour de Chance

Tekijä: Jin-geon Hyun

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Ah ! quelle belle journée ! Regardez les branches du caroubier dans la brise, ses feuilles vertes qui dansent comme si elles voulaient s’envoler dans le ciel…
(p. 19, “Le Journal et la prison”).

C’est cela pour moi l’un des intérêts des masses critiques de Babelio, découvrir des livres qui m’attirent mais que je n’aurais probablement pas trouvé dans mes librairies habituelles, et que je n’aurais probablement pas osé acheter. Ainsi, on ne peut avoir que des bonnes surprises. Et celle-ci en fut une, à coup sûr.
Je connais peu, pour ne pas dire pas, la littérature coréenne, à part un recueil de nouvelles aussi, tiens d’ailleurs, d’un certain Hwang Sok-Yong, lui aussi très connu dans son pays mais qui s’est peu exporté jusqu’à nous. Ces quelques nouvelles sont donc pour moi une découverte presque totale, tant d’un auteur que d’un pays et aussi d’une partie de son histoire, car j’avais probablement déjà vaguement entendu que la Corée avait été sous domination japonaise, mais sans véritablement réaliser ce que cela voulait dire.

C’est dans ce contexte donc que j’ai ouvert ce livre et que j’ai commencé à égrainer les nouvelles une à une. Ce n’est pas pour l’originalité des nouvelles qu’il faut lire ce livre, la plupart des scénarii ont déjà été vus et revus, les chutes, lorsqu’il y en a, sont prévisibles dix pages à l’avance (sachant qu’une nouvelle fait souvent moins dix pages…). Pourtant, j’ai apprécié presque chaque minute de cette lecture. C’est la plume de l’écrivain qui fait ici toute la différence et qui donne une saveur particulière à ces nouvelles. Les descriptions, par exemple, sont pleines d’une immense poésie, avec un coup d’œil tout asiatique qui dépayse tout de suite la lectrice occidentale que je suis. Comparer une vieille fille revêche à une ombrine séchée, c’est poétique dans la sonorité mais sans concession dans la signification.
Le contraste entre l’universalité des thèmes abordés et la particularité de la langue est un des traits les plus saillants de cette lecture, et un des plus émouvants aussi je crois. Et c’est ainsi que l’on découvre, par petites touches, les particularités d’une société aux codes bien marqués. Le respect pour les aînés, avec ces relations très codifiées qui sont mises en scène dans « La mort de Grand-mère » ou bien la place de la femme dans ces années 20 empreintes de tradition, avec par exemple la femme de la nouvelle « Une société qui pousse à boire » qui ne connaît ni le sens du mot « études » ni celui du mot « société », mais elle a une confiance aveugle dans son mari. Tous ces petits détails qui rendent ces nouvelles particulièrement intéressantes et riches.
Je ne peux m’empêcher, pour ma référence personnelle, de faire une courte liste des nouvelles que j’ai préférées : une société qui pousse à boire (1921), L’incendie (1925), La vertu et le prix des médicaments (1929), La mort de Grand-mère (1923), et je m’arrête là pour ne pas toutes les citer. Cela m’amène d’ailleurs à me demander comment les éditions Atelier des cahiers ont réalisé ce recueil. Est-ce un recueil existant qui a été traduit intégralement, ou y a-t-il un travail de sélection dans l’œuvre de cet auteur pour proposer un florilège de son travail ? Si c’est la deuxième option, comme j’ai tendance à le penser, je voudrais ici dire à quel point ce travail est ici bien mené. Les nouvelles sont toutes emplies de tristesse et de nostalgie (et c’est bel et bien un euphémisme), ce qui donne une unité certaine au recueil, mais dans le même temps, les nouvelles traversent toutes les couches de la société coréennes, certes principalement les plus pauvres, mais l’on côtoie aussi des garçons de bonne famille accompagnés d’une gisaeng (équivalent de la geisha japonaise) et l’on fait de très intéressantes incursions dans le milieu rural, où se déroulent deux des nouvelles que j’ai citées plus haut, celle de l’incendie et celle de la vertu.
L’Atelier des cahiers était une maison d’édition que je ne connaissais pas, mais dont je tiens ici à saluer le travail, que j’ai beaucoup apprécié, tant pour mettre à la disposition d’un lectorat francophone des œuvres d’une très grande qualité et jusqu’alors introuvables, que pour la composition de ce livre qui, et par la forme (un beau papier agréable, une couverture qui reflète la diversité des nouvelles) et par le fond (et je souligne à nouveau l’intelligence du choix des nouvelles qui forment ce recueil), est un petit bijou très discret.
Pour finir, je remercie Babelio pour l’organisation de la masse critique qui m’a permis de gagner ce livre, et surtout, je remercie les éditions de l’Atelier des cahiers pour leur envoi, qui est une addition précieuse à ma bibliothèque et à mon cheminement de lectrice, et pour la qualité de ce livre dont ils ont assuré la publication ici et en Corée. J’ai grâce à vous découvert un auteur que j’ai envie de continuer à côtoyer et j’ai passé un moment empreint de tristesse mais plein d’intérêt et de beauté.
  raton-liseur | Feb 20, 2019 |
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