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Ladataan... Der Nazi & der Friseur : Roman (vuoden 2006 painos)Tekijä: Edgar Hilsenrath
TeostiedotThe Nazi and the Barber (tekijä: Edgar Hilsenrath)
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Books Read in 2016 (840) Ei tämänhetkisiä Keskustelu-viestiketjuja tästä kirjasta. The fifth star is for the ending. ( ![]() 933. Max, le fils bâtard de la pute Minna Schulz, s'enrôle dans les SS à l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Affecté dans un camp d'extermination, où disparaissent son meilleur ami (juif) et toute sa famille, il décide à la fin de la guerre de se faire passer pour juif... et endosse l'identité de son ami assassiné. Max Schulz, devenu Itzig Finkelstein, épouse la cause juive, traverse l'Europe et rejoint la Palestine, où il devient barbier et sioniste fanatique. Le Nazi et le Barbier fut, trente ans avant Les Bienveillantes, le premier roman sur l'Holocauste écrit du point de vue du bourreau. L'humour (noir) en plus. Quel roman ! Quelle claque ! Voilà maintenant plus de deux jours que je l'ai terminé et je suis encore sous le choc, à repenser sans cesse à la profondeur et la puissance de ce texte. C'est une farce cynique, un conte démentiel, une satire grotesque pour raconter ce que tant d'hommes et de femmes ont tenté de dire et de décrire. La shoah. le meurtre de masse. Comment un homme peut-il devenir génocidaire. Peut-on trouver une justification, une explication ? Peut-il y avoir réparation ? Comment un peuple tellement martyrisé pendant des siècles peut-il à son tour maltraité d'autres hommes ? Edgar Hilsenrath choisit pour répondre à ces questions l'absurde, l'outrance, la démesure. Ce choix est d'une redoutable efficacité. Toute la puissance du texte vient du style d'écriture. Un texte parfois proche d'un texte sacré, d'une succession de psaume ou de sourate, avec des répétitions incessantes donnant un rythme, une musique, une poésie. Ainsi le texte donne à l'histoire un contexte de fable, de conte qui atténue le sordide et l'horreur de ce qui nous est raconté. Edgar Hilsenrath en ayant choisi un personnage "fêté du plafond" lui donne des réflexions parfois naïves, grotesques mais qui permet par ce biais d'instiller des questions très profondes sur le libre-arbitre et les prédéterminants de la vie, le mal, le pardon, la religion et Dieu. Par exemple, en deux phrases, une courte description, il va pointé, dès 1960, les travers de la création de l'état d'Israel et les inégalités profondes entre juif et arabe. Il ne juge pas, ne donne pas de réponse, il nous pose des questions au-travers d'une histoire qui raconte des faits terribles. De nombreux livres, romans, essais, biographie, ont été écrits sur la shoah, la déportation, les camps d'extermination. Celui-ci par son originalité dans son approche aborde les mêmes questions par un angle qui peut choquer, mais qui oblige à réfléchir autrement. La fin du roman est une magnifique réflexion finale sur Dieu, la culpabilité, le pardon, C'est génial ! Pourquoi ce livre? En passant avec lui devant la vitrine d’une petite librairie indépendante, un ami me dit : « Oh! T’as lu ce livre? Non? Vraiment?! Il faut absolument que tu lises ça, c’est MA-JIS-TRAL!». Connaissant les goûts littéraires de mon ami, goûts que je partage la grande majorité du temps, il ne m’en fallait pas plus. Je suis entré dans la librairie un peu enfumée, au moment où une soirée littéraire semblait avoir lieu (bien après les heures d’ouverture indiquées sur la porte), j’ai salué le vieux chat et ai acheté le bouquin. J’ai par la suite compris ce que mon ami voulait dire. Un premier aspect qui m’a plu : Dès les premières lignes, je fus frappée par l’humour noir de l’auteur. Bien que je me sois dit, à maintes reprises, « non, ça ne se fait pas d’écrire des choses comme ça! », j’avoue m’être délectée de cette audace littéraire du début à la fin. En effet, rien n’est banal dans ce livre. L’auteur aborde les sujets les plus sensibles de la façon la plus cinglante que l’on parle de pédophilie, de trahison, de torture, de génocide... Un second aspect qui m’a plu : Je fus encore plus admirative de l’audace de l’auteur quand je m’aperçut que celui-ci, en se mettant dans la peau d’un SS sans scrupule, le personnage principal de son histoire, m’amenait à voir les choses selon la perspective du bourreau, de ce psychopathe tordu, plutôt que de celle des victimes ou des héros, comme c’est généralement le cas des histoires traitant de l’Holocauste. De plus, j’ai découvert, après avoir fait des recherches durant ma lecture, que l’auteur était lui-même juif allemand. De savoir cela m’a rendue encore plus sensible au traitement littéraire de l’auteur. Un aspect qui m’a moins plu : L’esprit de provocation dont est empreint ce livre a permis à l’auteur d’aller loin dans des zones inconfortables que nous n’avons pas l’habitude d’explorer. Or, bien que son humour et son audace m’aient plu, j’ai trouvé qu’il avait légèrement tendance à surexploiter ce style en nous en donnant parfois un peu plus qu’on en voudrait. Cela a eu pour conséquence, surtout vers la fin du livre, de m’amener à lire certains passages un peu plus vite. L’objet livre : Ce livre comporte 510 pages et est divisé en 6 livres qui ont été écrits par le personnage principal et qui correspondent aux grandes périodes de la vie de ce dernier. Cette édition contient de plus une postface du traducteur ainsi que des extraits inédits du journal intime et des correspondances du personnage principal. Ses attributs internes, tels le papier, l’encre et la typographie, sont standards, et il n’y a pas d’illustrations. C’est plutôt au niveau des éléments paratextuels que cet ouvrage se démarque. Par exemple, la couverture du livre est très attrayante. Des illustrations en couleurs nous présentent trois catégories d’images dont l’association entre elles semble incongrue. On y distingue des objets relatifs à la profession de barbier, comme une chaise de barbier, une paire de ciseaux, une lame de rasoir, un blaireau, de la mousse à raser, un peigne, etc. Et puis, des images qui nous rappellent la guerre, comme un char d’assaut, un camp de concentration, une mitraillette, une tour de vigie, etc. Enfin, des personnages, hommes et femmes, drôlement dessinés. Ces illustrations nous initient au caractère insolite du livre. On présente d’ailleurs « l’auteur de la couverture » sur le rabat du quatrième de couverture, ainsi que le traducteur. L’auteur est quant à lui présenté sur le rabat de la première de couverture et le résumé de l’histoire apparaît sur le quatrième de couverture. Au verso de la première feuille du livre, une fiche d’identité hors de l’ordinaire nous donne une idée du personnage principal que l’on s’apprête à découvrir. Идеята на романа е много оригинална, а фабулата - интригуваща. Черното чувство за хумор се прокрадва деликатно, за разлика от доста силно натрапения циничен (и неимоверно преекспониран) тон на сексуалните сцени, които преминават определени граници. ei arvosteluja | lisää arvostelu
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Berlin was still a heap of ruins. ... One day they would rebuild the city again. I could see the day coming. And the rest of Germany, too. Yes. They would rebuild everything again. All Germany. And then ... yes ... perhaps they will bring back the Fuhrer from heaven. The Nazi and The Barber is the famous story about the Nazi mass-murderer Max Schulz who after the war hides himself by assuming a Jewish identity. You will never forget this book. Written by the well-known German-Jewish author Edgar Hilsenrath. " Kirjastojen kuvailuja ei löytynyt. |
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