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Ladataan... Aranyak: Of the Forest (The India List)Tekijä: Bibhutibhushan Bandyopadhyay
- Ladataan...
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Bibhutibhushan Bandyopadhyay was one of the greatest writers in modern Bengali literature, best known for his autobiographical novel Pather Panchali, which, along with another of Bandyopadhyay's books, formed the basis for Satyajit Ray's classic Apu Trilogy. In this semi-autobiographical novel, Satyacharan is a young graduate in 1920s Calcutta, who, unable to find a job in the city, takes up the post of a 'manager' of a vast tract of forested land in neighboring Bihar. As he is increasingly enchanted and hypnotized by the exquisite beauty of nature, he is burdened with the painful task of clearing this land for cultivation. As ancient trees fall to the cultivator's axe, indigenous tribes--to whom the forest had been home for millennia--lose their ancient way of life. The promise of 'progress' and 'development' brings in streams of landless laborers, impoverished schoolmasters and starving boys from around the region, and the narrator chronicles in visionary prose the tale of destruction and dispossession that is the universal saga of man's struggle to bend nature to his will. Written in 1937-39, and now available in English translation, Aranyak is an unforgettable account of hard lives in a place of vanishing beauty, preserved here for all time by a brilliant artist. Kirjastojen kuvailuja ei löytynyt. |
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Les éditions Zulma font la promotion de ce livre comme le « premier roman écologiste ». Mais je pense que c’est un peu de la publicité mensongère…
D’abord, ce livre n’est pas vraiment un roman, c’est plus une longue description, une longue contemplation. Une belle évocation d’un homme habitué à la grande ville de Calcutta, et qui, forcé par les circonstances, se retrouve dans un coin perdu de la campagne du Bihar, un des Etats les plus pauvres d’Inde, sur les contreforts de l’Himalaya, et qui apprend à regarder autour de lui. Il regarde les gens, il les regarde vivre, sans toujours les comprendre, les trouvant souvent un peu frustres, mais aussi attachants. Mais surtout, il regarde les paysages, les arbres, les fleurs, la forêt, les montagnes. C’est un livre de contemplation, un livre au rythme lent, un livre plein de couleurs et de senteurs, un livre qui parle à tous les sens du lecteur.
Ensuite, je ne qualifierais pas ce livre d’écologiste. C’est un livre contemplatif, ça c’est certain. Mais il n’y a pas de thèse dedans. Le narrateur, qui n’est pas loin d’être l’auteur lui-même, admire et commence à apprécier ce monde, cette nature, puis il la regarde être détruite. Il est triste de cela, mais ne fait rien pour s’y opposer. Et pour moi, l’écologie, c’est voir la nature comme un système, ou plutôt comme la partie d’un système. Ici, il n’y a rien de cela. C’est un livre de paysage et de beauté, de beauté qui s’évanouit, effectivement, mais pas un livre militant pour trois sous. Je dirais même plus, la façon dont le sujet de la pauvreté est abordé, et le lien qu’il y a entre la pauvreté et le défrichement de nouvelles terres est parfois un peu perturbant. A remettre dans son contexte, celui de l’Inde et des années 30, certes, mais tout de même…
Alors, si j’étais responsable de la communication chez Zulma (si c’est eux qui sont à l’origine de cette étiquette) , je ne dirais pas que c’est le premier roman écologiste, mais plutôt que c’est un merveilleux livre contemplatif, d’un homme qui se transforme peu à peu par l’observation d’un arbre, la découverte d’une couleur, la surprise d’une senteur. Certes, c’est moins vendeur, mais c’est ce qu’est ce livre. Un petit bijou de verdure et de beauté, un joyau caché au pied de l’Himalaya.
Certes, c’est un peu plus long et moins vendeur. Mais c’est un livre que je suis prête à recommander, pour le bon lecteur, celui ou celle qui aime se plonger dans de belles descriptions, le scintillement d’un lac sous la pleine lune, l’éclat d’un feuillage sous le soleil, le parfum d’une fleur gorgée de nectar. Un livre qui se laisse déguster, qui se laisse apprivoiser, qui se lit par petites touches, qui met des images plein la tête, des noms exotiques dans les oreilles et plein de sérénité dans la tête.