Karl Renz

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Renz-Le-Tao-radical/770099

> Un livre singulier qui présente radicalement la non dualité bien loin des conceptions courantes en matière de spiritualité, à la fois sérieux et avec pas mal d'humour et de jeux de mots.
—Danieljean (Babelio)

> LE TAO RADICAL, de Karl Renz. — Les paroles de Karl Renz sont dans l’ouvrage mis en correspondance avec les aphorismes du Tao Te King. L’idée à la racine de cette présentation vient de la forme du Tao Te King, insaisissable à la pensée rationnelle, renvoyant à un inconnu intangible. Karl Renz, pendant ses entretiens, pousse l’auditoire dans ses retranchements, déconstruit l’édifice de la pensée conditionnée, parfois de façon abrupte. Une question est posée à partir d’une croyance, d’une idée toute faite, et soudain cela est mis en lumière. Il pousse la pensée au bout de ses limites jusqu’à ce que l’esprit abdique. Une brèche se crée dans le béton de l’ego, un instant où à travers la faille peut se révéler une autre dimension qu’aucun « moi » ne peut saisir, ni retenir... Il pointe sur le fait qu’il n’y a rien à réaliser, que nous sommes déjà ce que nous cherchons : « tu ne peux pas échapper à toi-même. Tu ne pourras jamais quitter cet ici et maintenant. Tu ne peux pas ne pas être toi-même. Tu ne peux éviter aucune pensée, aucune expérience, aucune circonstance. Ce qui se passe est inéluctable. Et ce qui ne se passe pas ne peut pas se passer. » Je veux toujours être ailleurs, être autrement, être demain où tout sera mieux. Ce fonctionnement qui se fait de lui-même est source de souffrance, mais il se fait : « tu ne peux éviter... » Alors que faire pour sortir du mécanisme ? Y a-t-il une pratique, des exercices, dois-je méditer ? Karl Renz répond : « Ce qui est fantastique dans toutes ces méditations, c’est que rien n’en sort. Dieu merci. Ce serait vraiment le comble si par la tactique d’un exercice, ce que tu es en essence pouvait être atteint. Mais l’illusion que ça pourrait se produire perpétue la pratique. » Alors que faire ? « Tu pourrais avoir la vie plus facile. Sois simplement ce que tu es. Cela, de toute façon, tu ne peux pas ne pas l’être. Alors, sois-le, tout simplement... » Ed. Accarias L'Originel, 2012 - 186 p.
—3e millénaire, (103), Printemps 2012… (lisätietoja)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Renz-Commentaires-sur-levangile-de-Thomas/826973

> La non dualité de ce texte est phénoménale, elle relie l'orient et l'occident, les paroles et analyses sont un pure bonheur pour l'âme et ceux qui s'intéresse a l'éveil spirituel.
—Danieljean (Babelio)

> COMMENTAIRES SUR L'ÉVANGILE DE THOMAS, de Karl Renz (2015, Accarias L'Originel, 190 p.). — L’Évangile de Thomas a soulevé dès sa découverte en 1945 un immense intérêt du fait de sa coloration non dualiste (« quand vous ferez le deux un, et le dedans comme le dehors, et le dehors comme le dedans... »), très différente des Quatre Évangiles du Nouveau Testament. Karl Renz fut invité par l’association Métanoïa fondée par Emile Gillabert, passionné par ces Évangiles. Il commente les versets dans un dialogue avec les participants, et pointe toujours vers le fait que le Soi est sans second. Il n’y a que le Soi et tout ce qui se manifeste vient du Soi : « chaque aspect de l’existence est un aspect absolu de l’existence, mais ce dont on parle c’est : comment se connaître ? Et dès que tu te connais en tant que quelque chose de né, dès que tu prends ce corps comme étant ton corps et que [tu] le vois séparé d’un autre, il y a une forte chance que ce ne soit pas une partie de plaisir. Au moment de la séparation, rien ne va plus. » Cette séparation est en effet l’entrée dans le jugement, dans le « moi-je », dans la toute-puissance de l’ego, l’identification au corps et aux productions mentales. Il s’agit d’une croyance, celle en une image qui est un rêve de nous-mêmes. Devenir conscient, nous dit Karl Renz, c’est réaliser que je suis Cela, qui est au-delà de toute expérience et de tout état. Et, en effet, « on ne peut trouver la paix dans aucune expérience » car celle-ci est toujours incomplète. Étant incomplète, elle ne peut rassasier la soif d’être Cela. « Là où l’expérience commence : Dieu s’arrête. Là où commence celui qui connaît, la connaissance s’arrête »... Les réponses de Karl Renz, par leur côté incisif, tranchent souvent dans la matière d’un intellect déjà plein de réponses, et contribuent à ouvrir un espace de questionnement sans mot.
—3e millénaire, (117), Automne 2015… (lisätietoja)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Renz-Pour-en-finir-avec-leveil-et-autres-concepti...

> Si le discours (exigeant) de Karl Renz (page target="_top">6) vous a touché et que vous vouliez en savoir plus, ce livre vous est destiné. Nous saluons au passage la grande qualité des livres de cette petite maison d'édition. Voici quelques questions posées à Karl
- La passion disparaît-elle avec l'éveil ?
- A quoi sert-il de méditer?
- Est-ce possible de décrire l'illumination ?
- Dieu sait-il ce qu'il fait ? Etc. Editions Les Deux Océans 2004, 156 pages, 21 €. (MATHIEU)
—Infos Yoga, (53), Été 2005

> POUR EN FINIR AVEC L'ÉVEIL et AUTRES CONCEPTIONS ERRONÉES, de Karl Renz. — Karl Renz met en exergue la façon dont automatiquement tout se transforme en concept. Or le concept, l’enfermement intellectuel dans une opinion, empêche la compréhension de se réaliser : « je ne peux me définir ou me connaître », dit Renz (Karl), « pour toujours j’ignorerai ce que je suis, je ne suis pas dans la manifestation, mais la condition première de toute manifestation. » La croyance au concept pousse le chercheur à une quête intellectuelle de la vérité, ce qui revient à tordre et découper l’image qu’il se fait de celle-ci de plus en plus finement jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un salmigondis végétalisé de pensées mortes. Mais ceci est un processus naturel, et la distinction établie en termes de valeur entre conscience personnelle et conscience cosmique est là encore conceptuelle. Or, « Tu es cela qui précède toute espèce de satisfaction ou d’insatisfaction, qui précède toute sensation, toute perception, toute conception ou image. Tu n’as à réaliser aucune quête pour être ce que tu es. » Un enseignement de la radicalité, orienté vers le fait de couper à la racine la croyance au moi. Ed. Les Deux Océans, 2005. 82 p.
—3e millénaire, (53), Été 2005… (lisätietoja)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Renz-Cest-la-vie-/780753

> C’EST LA VIE !, Karl Renz (2014, Accarias L'Originel, 155 p. - 16,50 €). — Dans les dialogues que le livre présente ici : Karl Renz entreprend un véritable travail de sape des croyances conditionnées, de la pensée ordinaire dans ses mécanismes usuels. Il déconstruit tout édifice mental qui se présente devant lui, sans pitié, avec un humour parfois ravageur. Sa vision est donc radicale : celui qui cherche se fourvoie dans l’illusion d’un « moi » chercheur. « Tu ne peux pas devenir ce que tu es… tu commences à imaginer ce que tu serais si tu étais ce que tu es… donc tout ce que tu fais pour devenir ce que tu es est une sorte de contradiction. Tu es piégé par toi-même » Lorsque toutes nos questions, qui nous paraissent si importantes sur le moment, lorsque toutes nos croyances apparaissent comme absolument vaines et sans fondement, que reste-t-il ? C’est à ce point précis que Karl Renz cherche à mener son auditoire : à lâcher tout cela pour se laisser « tomber » dans ce qui est avant toute question.
—3e millénaire, (112), Eté 2014

> Karl Renz a publié un premier recueil d'entretiens :
Pour en finir avec l'éveil et autres conceptions erronées, Les Deux Océans, 2004.
Voir d’autres entretiens dans 3e millénaire n°68,70,72,74,76,77 et 81.
Extraits d'entretiens donnés à Genève, juin 2006.
www.karlrenz.com
Traduit, transcrit, et mis en page par Anasuya.… (lisätietoja)