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Albert King (1923–1992)

Teoksen In Session [audio recording] tekijä

46 teosta 128 jäsentä 1 Review

Tietoja tekijästä

Includes the name: Albert King (1923 - 1992)

Tekijän teokset

In Session [audio recording] (1999) — Artist — 22 kappaletta
King of the Blues Guitar (1989) 7 kappaletta
I'll Play the Blues for You (1977) 7 kappaletta
The very best of Albert King (2002) 5 kappaletta
Years Gone By (1989) 4 kappaletta
Door To Door 4 kappaletta
Thursday Night In San Francisco (1990) 3 kappaletta
Ultimate Collection (1993) 3 kappaletta
Blues At Sunrise (1990) 3 kappaletta
The Lost Session 3 kappaletta
Live wire blues power (2002) 3 kappaletta
The best of Albert King (1991) 3 kappaletta
King Albert - Albert (1999) 2 kappaletta
Funky London (1994) 2 kappaletta
Jammed Together (1991) 2 kappaletta
The Blues Don't Change (1992) 2 kappaletta
I Wanna Get Funky (1990) 2 kappaletta
Roadhouse Blues (2013) 2 kappaletta
I'm in a Phone Booth Baby (1991) 2 kappaletta
Red House 1 kappale
Lovejoy 1 kappale
the pinch LP (1977) 1 kappale
Blues For Elvis (1991) 1 kappale
Sonnets and Odes 1 kappale
Hard Bargain (1995) 1 kappale
The Big Blues (2008) 1 kappale
Albert 1 kappale
New Orleans Heat 1 kappale
Live 69 1 kappale
Lovejoy (1990) 1 kappale

Merkitty avainsanalla

Yleistieto

Syntymäaika
1923-04-25
Kuolinaika
1992-12-21
Sukupuoli
male
Kansalaisuus
USA
Syntymäpaikka
Indianola, Mississippi, USA
Kuolinpaikka
Memphis, Tennessee, USA
Asuinpaikat
Texas, USA
Ammatit
guitarist
singer
Lyhyt elämäkerta
Albert King est le type même du bluesman qui, à partir de son Mississippi natal, a gravi progressivement tous les échelons jusqu’à devenir une vedette nationale de rhythm and blues vers 45-50 ans. D’abord batteur, puis guitariste (gaucher, il utilise à l’envers une guitare de droitier), il fait ses classes dans divers orchestres et enregistre de petits succès avant d’être engagé par la firme Stax, celle d’Otis Redding, Sam and Dave et autres célébrités du « Memphis Sound ». Accompagné souvent sur disques par les meilleurs musiciens-maison ou, en concert, par de remarquables petits ensembles, il s’est affirmé, grâce à sa forte personnalité, son jeu de guitare d’une troublante force d’expression et sa très belle voix grasseyante, comme l'un des trois grands « King » du blues. (Guide Akaï du disque 1983 : Disques Jazz, Blues, Pop, Rock, p. 270)

Jäseniä

Kirja-arvosteluja

> [Rock&Folk]. Albert King + Otis Rush/ Otis Spann/ John Brim, Vintage Blues. In: R'n'F n°314 – Les Incontournables du Blues (octobre 1993)
Mmmh, morceau de choix, Albert King, le Kador de la Flying V ! Franchement, on ne va pas vous faire l'historique d'Albert King, vous n'avez qu'à regarder dans le dico. Né en 1924 (Mississippi), il nous a quitté l'année dernière. Si vous êtes amateur, vous serez surpris du choix parce que Albert King est avant tout réputé pour ses albums Stax. Mais justement, Charly s'est ici surpassé, en rééditant ses tout débuts. Alerte ! Sur les trois premiers titres, on distingue une contrebasse et sincèrement, ça change tout, mais tout ! Ont d'abord plus de place, le piano bien énervé de Johnny Jones et la rythmique de John Brim (!). Mais surtout, le swing et le son de cette contrebasse collent à mort au jeu inouï d'Albert King.
Puisqu'on parle du style pas ordinaire d'Albert, il lui aurait été difficile de faire autrement : gaucher, il a tout simplement empoigné une guitare de droitier pour apprendre à jouer. Donc, pour lui, les cordes aiguës, en haut, les graves, plus bas. Logique Albert King ! Ce détail audible a toute son importance, c'est une technique entière, revue et corrigée sans le faire exprès. Le tout, sans médiator. Un médiotor, pour quoi faire ? Merci petit. .. Bvouf ! Comment dégoter un son à vous faire tomber raide. "Be On Your Meiry Way", "Bad Luck Blues" et "Murder", voilà les trois plus beaux blues de l'histoire du blues, où tout est chanté et joué à la perfection (faussetés rythmiques et plantaisons incluses) et c'est enregistré à Chicago en 53. Les cinq morceaux suivants datent de 61. On reconnaît déjà facilement tous les ingrédients qui feront le succès d'Albert King dans les seventies. Ne manque que la pipe. "Wild Woman" et "Won't Be Hangin' Around" sont des must. Mais bon, cette contrebasse... Ça ne fait que huit titres, là ?! On pourrait s'estimer satisfait. Seulement, depuis longtemps, chez Charly, ce n'est plus l'arnaque et nous avons droit à de sacrés bonus.
Otis Rush, reconnu pur ses fameuses sessions Cobra de 56 à 58, est l'autre gaucher au même procédé. Pour Chess, en 60, il réenregistre "All Your Love", son second tube canon, et en livre, fait rare, une autre version pas dégueu. Les accords mineurs, exceptionnels dans le blues, font merveille (aussi sur le sublime "You Know My Love"). "I Can't Stop Baby" est une resucée réussie de son succès majeur "I Can't Quit You, Baby". Au passage, on pourrait imaginer qu'Eric Clapton se soit inspiré d'Otis Rush... pour le voile de la voix.
En studio avec les plus grands, pianiste de Muddy Waters pendant vingt ans, Otis Spann (1931-1970) a droit à tous les égards. Les titres d'Otis Spann sont un festival. Dans les deux premiers, on découvre BB King... à la rythmique ! Ça, c'est le minimum. Parce que c'est chaud. Ça sonne comme du Little Walter, en presque plus torride. Déconnez pas, c'est possible. Enregistrés en 54, "It Must Have Been The Devil" et l'instrumental guitaristique "Five Spot" valent leur pesant. "Five Spot", une rigolade au départ, est devenu un classique du genre, pour sa concision.
En prime, le bel exemple de laissé pour compte : John Brim. S'il n'y avait pas "Ice Cream Man" ou "Be Careful" pour rivaliser avec les classiques des vedettes, on n'aurait probablement jamais entendu parler de John Brim. Pourtant, le brimé connaît du monde. Albert King est un pote et ce n'est pas faute d'être bien entouré : le fabuleux Fred Below est à la batterie (à ne pas confondre avec Fred Bullo, le Twister italien), et quand ce n'est pas Little Walter à l'harmonica, c'est Jimmy Reed ! Dans le genre pas de chance, "Ice Cream Man" attendra 69 pour voir le jour (sur un album que le bluesé partage avec Elmore James). Dès 53, "Rattlesnake" donne à John Brim l'occasion de riposter rapide au "Hound Dog" de Big Mama Thornton mais c'est Rufus Thomas qui cartonne chez Sun avec "Bear Cat" ! Tout ça pour dire, malgré la guigne, John Brim, c'est du sérieux.
Dernière recommandation, ne prenez pas ce compact pour un vulgaire assemblage foutu n'imprte comment. C'est, au contraire, une compile finement cogitée, avec les seuls titres disponibles, jusqu'à nouvel ordre, de Albert King, Otis Rush et Otis Spann sur Chess, le label mythique de Chicago. Deux trois singles de John Brim restent encore sous le coude, mais de sa part rien d'étonnant. Huit titres d'Albert King, belle photo d'Albert King, à ranger avec Albert King. — Vincent Palmer
____________________
Charly RED 9

1. Albert King – Be On Your Merry Way
2. Albert King – Bad Luck Blues
3. Albert King – Murder
4. Albert King – Searchin' For A Woman
5. Albert King – California Blues
6. Albert King – Wild Woman
7. Albert King – Won't Be Hangin' Around
8. Albert King – Howlin' For My Darling
9. Otis Rush – So Many Roads, So Many Trains
10. Otis Rush – I'm Satisfied
11. Otis Rush – So Close
12. Otis Rush – All Your Love
13. Otis Rush – You Know My Love
14. Otis Rush – I Can't Stop Baby
15. Otis Spann – It Must Have Been The Devil
16. Otis Spann – Five Spot
17. Otis Spann – I'm Leaving You
18. Otis Spann – I'm In Love With You Baby
19. John Brim – Ice Cream Man
20. John Brim – Rattlesnake
21. John Brim – Be Careful
22. John Brim – Tough Times
23. John Brim – You Got Me
… (lisätietoja)
 
Merkitty asiattomaksi
Joop-le-philosophe | Jul 12, 2019 |

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