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Albert Cohen (1895-1981) est un auteur suisse qui aura d'abord exercé en tant que diplomate militant sioniste. il accède à la consécration en 1968 à la parution de son oeuvre majeure "Belle du seigneur".
Issu d’une famille juive suisse avec un père industriel (Savonnerie), Albert Cohen naît sur l'île grecque de Corfou et y vit jusqu’à ses cinq ans. Suite à un pogrom, la famille s'installe à Marseille en France. Inscrit dans une école privée catholique, il entre ensuite au lycée Thiers en 1904 où il se lie d’amitié avec Marcel Pagnol. Il est reçu au baccalauréat en 1913 puis suit des études de droit à l’université de Genève dont il est licencié en 1917. Il y suit ensuite des cours de lettres jusqu’en 1919. et commence à écrire des poèmes.
Engagé en faveur du sionisme, il devient directeur de la "Revue juive de Paris" en 1925 qui compte comme rédacteur Albert Einstein et Sigmund Freud. À partir de 1926, il devient fonctionnaire au Bureau international du travail à Genève, période dont il s’inspirera pour écrire son roman le plus connu, "Belle du Seigneur" (1968). En 1930, il publie d’ailleurs son premier roman qu’il intitule "Solal" et qui rencontre un succès exceptionnel en France, mais également dans le reste du monde (le livre est traduit dans plusieurs langues). Il écrit huit ans plus tard "Mangeclous" qui confirme le génie de l’écrivain.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Albert Cohen travaille pour l’Agence juive, qu’il finira par quitter en 1944 dû à des problèmes de confiance mutuelle. Au sortir de la guerre, il occupe le poste de direction d’une des institutions des Nations unies.
En 1954, après 16 ans de non-activité littéraire, il publie "Le Livre de ma mère", un récit autobiographique sur son adolescence. Si l’auteur est déjà reconnu comme un grand écrivain sur la scène littéraire francophone, il est consacré par le Grand Prix de l’Académie française en 1968 pour son chef-d’œuvre "Belle du Seigneur".
A 75 ans, en 1970, Albert Cohen se donne un nouvel objectif : promouvoir son oeuvre. Il publie ainsi ses Carnets 1978 et donne plusieurs interviews. Sa dernière œuvre, Le Nouvel Observateur, sort en mai 1981. Il décède quelques mois plus tard, le 17 octobre 1981 à Genève.
À l'instar des personnages, récurrents, l'essentiel de l'œuvre d'Albert Cohen, solidement ancrée dans le réel, s'organise autour de quelques sujets développés d'un livre à l'autre – amour d'un sacré qui se perd, fascination de la mort, Éros solaire volontiers destructeur – que l'écriture, par définition interminable, soutenue par une verve comique et une franche truculence, met constamment en échec. Il est considéré comme une véritable figure emblématique de la littérature francophone du XXe siècle.