Jean-Pierre Coffe (1938–2016)
Teoksen Le plaisir à petit prix : Bien manger en famille pour moins de 9 euros par jour tekijä
Tietoja tekijästä
Tekijän teokset
Le plaisir à petit prix : Bien manger en famille pour moins de 9 euros par jour (2009) 13 kappaletta
"SOS cuisine ; mes 450 trucs originaux et utiles pour vos repas de tous les jours" (2007) 3 kappaletta
Au bonheur des fruits: Confitures, compotes, douceurs, plaisirs (French Edition) (1996) — Tekijä — 2 kappaletta
Associated Works
Merkitty avainsanalla
Yleistieto
- Kanoninen nimi
- Coffe, Jean-Pierre
- Virallinen nimi
- Coffe, Jean-Pierre Henri Marcel Adolphe
- Syntymäaika
- 1938-03-24
- Kuolinaika
- 2016-03-29
- Hautapaikka
- Incinération
- Sukupuoli
- male
- Kansalaisuus
- France
- Maa (karttaa varten)
- France
- Syntymäpaikka
- Lunéville, Meurthe-et-Moselle, Grand-Est, France
- Kuolinpaikka
- Lanneray, Finistère, Bretagne, France
- Kuolinsyy
- Crise cardiaque
- Koulutus
- Cours Simon, Paris
- Ammatit
- Cuisinier
Animateur de radio
Animateur de TV
Critiue gastronomique - Organisaatiot
- TF1, Chaîne TV (Animateur, 19 99 | 20 03)
France 3, Chaîne TV (Animateur, 19 94 | 19 99)
France 2, Chaîne TV (Animateur, 20 02 | 20 12)
Canal +, Chaîne TV (Animateur, 19 84 | 19 90)
RTL, Radio (Animateur, 19 90 | 20 10 puis 20 10 | 20 16)
Europe 1, Radio (Animateur) (näytä kaikki 11)
France-Inter, Radio (Animateur, 19 98 | 20 08)
Le Hamack, Saint-François, Guadeloupe (Cuisinier, 19 78
Alcazar, Paris (Meneur de revue, 19 85)
Le Modeste, Paris, Restaurant (Gérant, | 19 85)
La Ciboulette, rue Saint-Honoré, Paris, Restaurant (Gérant, 19 76) - Palkinnot ja kunnianosoitukset
- Chevalier de la Légion d'honneur (2014-07-13)
Commandeur de l'ordre du Mérite agricole
Jäseniä
Kirja-arvosteluja
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> BAnQ (La presse, 19 févr. 1992) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2173143
> "AU SECOURS LE GOÛT !", par Jean-Pierre Coffe - Ed. Le Pré aux Clercs. — " A ma mère :
Merci maman,
grâce à la qualité
et à la saveur de ton lait,
j'aime boire et manger. "
Il faut (impératif et catégorique) lire le dernier Coffe. Si, comme l'affirmait Gandhi, "l'homme est ce qu'il mange , nous avons tout lieu de nous inquiéter de ce que nous sommes en train de devenir. Autant en être pleinement conscient. Du pain aux allégés en passant par les fruits, le poisson, le fromage, le vin, le chocolat ou la charcuterie, rien de ce qui prend le chemin de notre bouche n'échappe à J-P. Coffe, ce truculent pourfendeur de la triste chère qui, depuis quelques années, s'est imposé comme l'empêcheur de se nourrir idiot. Son constat est terrifiant. A une époque de plus en plus pressée et robotisée où la production, à grand renfort d'engrais et de chimie, se meut en hyperproduçtion, où les succulentes nourritures amoureusement concoctées par l'artisan commencent à céder la place aux tristes substances industrialisées débitées par des revendeurs, son titre en forme de cri de détresse : "au secours le goût !" n'a rien d'une boutade. Nous le pressentions confusément en croquant une pomme fadasse (laquelle, apparemment pimpante sur l'étalage, n'en sortait pas moins d'un séjour d'un an dans une chambre froide) ou une bouchée de pain dûment étiquetée "traditionnel" mais sans saveur ni craquant car issu de pâtrons industriels congelés, mais nous nous résignions. Plus question maintenant. Dans une débauche d'évocations lyriques de saucissons disparus aux noms impossibles ou d'exquis fromages dont le parfum ne résisterait pas au transport, notre épicurien dresse un impitoyable réquisitoire de cet assassinat systématique de la qualité et des plaisirs de la bouche. Des exemples à frémir défilent en rafale, l'argumentation de Coffe est solidement nourrie (logique pour un tel sujet !) et son discours est si convaincant que le plus pacifique des consommateurs ne peut que rêver d'un aux armes citoyens !), car le propos du livre est plus ambitieux qu'un simple procès de l'industrie agroalimentaire. C'est sur notre qualité d'être que Coffe s'interroge : quelle sorte de mutants sommes-nous devenus pour avoir ainsi perdu cette volupté des plaisirs de la table que l'on associait à la grande tradition française ? Comment a-t-on pu nous conditionner au point de nous faire sélectionner des produits pour leur seule apparence en oubliant l'essentiel : la saveur ? Notre civilisation de l'image serait-elle parvenue à nous priver du goût ? Un pamphlet nécessaire au moment où la nouvelle Europe risque d'uniformiser par la médiocrité le contenu de nos assiettes. Un livre tonique qui devrait être remboursé par la sécurité sociale.
—Nouvelles Clés, (22), Mars/Avril 1992, (p. 82)… (lisätietoja)