Gerda Alexander
Teoksen Eutony: The Holistic Discovery of the Total Person tekijä
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L'Eutonie : Guérir par son image 1 kappale
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In: Bulletin de psychologie, tome 34 n°352, 1981. pp. 763-764. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/bupsy_0007-4403_1981_num_34_352_11894_t1_0763_0000_4
> « Par le toucher, nous faisons l’expérience de la délimitation de notre organisme, nous
“vivons” notre forme corporelle extérieure […] Par le contact, nous dépassons
consciemment la limite visible de notre corps, alors que par le toucher nous restions à
la périphérie de la peau. Par le contact, nous incluons dans notre conscience l’espace
environnant. C’est ainsi que nous pouvons avoir un contact réel, sans le toucher, avec
les êtres humains, les animaux, les plantes et les objets, à travers leur “frontière” extérieure.
Elargissant ainsi nos possibilités d’expérience, nous parvenons à une relation
plus vivante avec les êtres et les choses. »
—Gerda Alexander, Le Corps retrouvé par l’Eutonie, Tchou, 1981.
> EUTONIE. — Gerda Alexander (1908-1994), née en Allemagne, vivant au Danemark, est atteinte, à 17 ans, d'un rhumatisme articulaire aigu. Elle met alors au point une pratique corporelle basée sur l'écoute et l'observation des sensations. Elle s'inspire de la rythmique, la méthode musicale et corporelle d'Emile Jaques-Dalcroze qu'elle a pratiquée dans son enfance. Ainsi nait l'eutonie qui lui permet de retrouver sa mobilité. Elle perfectionne sa méthode et commence à l'enseigner. En 1970, des professeurs de hatha-yoga allemands lui reprochent de s'approprier des postures classiques de yoga sous l'appellation méthode Alexander. Elle leur explique, alors, comment elle a abouti à ses postures, sans connaître le yoga. Convaincu de sa bonne foi, elle est invitée à participer, en mai 1971, au deuxième congrès de yoga à Willingen en Allemagne afin d'y présenter sa méthode.
Si vous poussez votre corps vers ses limites, vous atteindrez, effectivement, les mêmes postures, à condition de ne jamais être violent. Il faut caresser vos limites, ne surtout jamais les heurter. Dommage que les sportifs, quel qu'ils soient, n'appliquent pas la non-violence et la non-compétition, cela leur permettrait d'aller beaucoup plus loin. Il ne faut pas confondre la méthode de Gerda Alexander avec celle de l'australien Frederick Matthias Alexander (1869-1955) qui tente, lui aussi, de rétablir un équilibre postural nécessaire au bon fonctionnement de l'organisme.
Ces méthodes modernes, auxquelles nous pouvons ajouter celle de Joseph Pilates, de Moshe Feldenkrais ou l'eurythmie de Rudolf Steiner n'ont, effectivement, pas forcément pillé le yoga, elles se sont contentées de le réinventer en partie. Elles sont la création, parfois géniale, d'un seul individu et supportent, souvent, le poids de l'ego de leur créateur. Elles n'ont pas eu la chance de bénéficier, comme le yoga, de ces lignées de sages anonymes qui, de bouche à oreille, ont su perfectionner les pratiques. Enfin, elles se sont, malheureusement, éloignées du spirituel pour devenir thérapie.
—Revue Infos Yoga, n° 128 - Été 2020, (p. 4)… (lisätietoja)