Isha Schwaller de Lubicz (1885–1963)

> Isha Schwaller de Lubicz, « A 0 R » R. A. Schwaller de Lubicz. Sa vie, son œuvre, Éd. La Colombe, 1962. (Collection « Investigations ».) Prix : 15 F. — « Toute Époque a son Verbe — son vocabulaire — qui est sa signature parce qu’il traduit sa nature secrète. « Or l’Utilité est devenue la base du vocabulaire des hommes, parce que la conscience humaine a dévié, de la réelle et inexorable Nécessité à la Nécessité factice qu’elle a nommée Utilité ».
Le choix de textes publié dans cet ouvrage après la mort de R. A. Schwaller dé Lubicz (7 décembre 1961) par son épouse Isha Schwaller de Lubicz, convertie à ses idées, marque une puissante et salutaire réaction contre l’emprise exclusive de F Utile. Il communique la Lumière du chemin à tous les chercheurs de vérité. C'est en quelque sorte le rayonnant message d'un maître qui, par ses travaux menés à Louqsor pendant tant d'années, a su donner une orientation nouvelle à l'étude de la civilisation et du symbolisme égyptiens. Même si l'on ne partage pas ses conceptions religieuses on écoutera avec profit ses riches leçons. (Théo QUONIAM)
In: Les Études philosophiques, Nouvelle Série, 18e Année, No. 3, KIERKEGAARD (Juill. - Sept. 1963), pp. 379-380. … ; (en ligne),
URL : https://www.jstor.org/stable/20844432

> J’aimerais citer ce passage de R.A. Schwaller de Lubicz dans son livre AOR (Éd. du Rocher, 1961)
« Pour que la science devienne féconde vitalement, pour sortir du domaine matériel (sans valeur vitale) de la mécanique, il faut faire appel à la Conscience et non plus seulement au raisonnement cérébral. Jusqu’à présent, on a sacrifié à la vérité “ inter subjective ” du groupe, c’est-à-dire que l’on reconnaît comme vrai uniquement ce qui est perçu par la généralité des hommes. Ce que l’individu isolé est seul à percevoir, grâce à un état de conscience supérieur, ou même grâce à une sensibilité sensorielle exceptionnelle, est relégué, sinon rejeté, en tant que connaissance subjective non partagée. Or, la Conscience ÉVOLUE, la Conscience est même la seule à évoluer ; c’est donc à la culture de cette évolution qu’il faut s’adresser pour briser le cercle “ fermé ” de la conscience psychologique.
Il y a les Fonctions qui se sont concrétisées, coagulées, en corps humain et c’est la Conscience divine qui s’est humanisée. Par étapes, elle veut ensuite se défaire de la lourdeur corporelle et d’abord du corps physique ; mais elle doit continuer sa libération, donc rien ne doit la retenir ou la rattacher en arrière : ni haine, ni esprit de vengeance, ni avarice, ni regret.
Mais quel est donc cet “ aimant ” qui permet à la Conscience divine de descendre en corps physique, et quel est ce crochet qui la retient ?
C’est le “ sel de la terre ” dont parlent les Évangiles. La Force concrétisante qui, dès l’origine, fait l’Être et qui subsiste à travers toutes les formes de la concrétisation jusqu’à la forme physique. Ici-bas, il est le sel des cendres ; il fixe la conscience fonctionnelle, à l’image du germe, qui n’est que la huit centième partie du grain de blé, et sera épi de blé et tout le blé de la terre… mais seulement blé.
Ceci est le “ crochet ” et le “ ferment ”, l’attache qui doit se subtiliser pour permettre la Vie dans une forme libérée du corps terrestre. Et ce ferment, nous le faisons et façonnons par notre aspiration effective ; c’est lui, l’Être, que nous devons préparer, car il sera conforme à ce qu’il doit fixer.
À chacun de choisir : revenir sur terre ? ou souffrir d’un appel insatisfait et flotter dans la douleur de l’indécision, ne pouvant plus descendre et ne sachant pas monter ? ou passer vers la libération ?
On se refuse à comprendre cette inexorable réalité, parce qu’on voit le cadavre sans vie. On oublie qu’on regarde ce cadavre avec des sens et une intelligence qui ne sont plus de lui, mais de nous qui ne sommes “ pas encore ” cadavre physique. Or, durant toute sa vie physique, l’homme obéit à des impulsions irraisonnées, qui le conduisent sur des chemins ou vers des actes décisifs pour son existence. Il le constate plus tard mais n’accepte pas l’enseignement du fait : la Conscience “ innée en l’homme ” le conduit vers sa destinée en dehors de tout contrôle de la conscience psychologique. »
Et plus loin :
« […] L’Homme n’est pas créateur. Il a un pouvoir : celui de nier ; c’est le grand don qui lui est accordé par sa “ chute ”, don de sauvetage, mais cet homme ne peut pas créer : il ne peut que procréer. Il a droit au choix, en usant de son pouvoir pour ou contre lui-même. Son sauvetage consiste à savoir s’en servir CONTRE lui-même, contre son illusion, contre son “ moi ”, ce “ moi ” qui sépare et isole l’individu d’avec le TOUT. » … ; (Source),
cité dans: Jeanne Guesné, Le 3e souffle, Albin Michel (1995), pp. 84-86… (lisätietoja)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Schwaller-de-Lubicz-LOuverture-du-chemin/966900

> L'OUVERTURE DU CHEMIN, de Isha Schwaller de Lubicz (Aryana). — « L'homme moderne est le produit de plusieurs siècles de culture cérébrale, ou plutôt d'une formation autodidacte qui a prétendu se suffire à elle-même pour progresser, envisageant l'Evolution comme un développement des cellules, des organes et des facultés, par accomodement logique et progressif.
Cette mentalité prétendait expliquer l'Univers et l'homme rationnellement, sans avoir besoin de faire intervenir une cause créatrice.
Ceci favorisait le développement de l’idée du libre-arbitre, puisque n'ayant à se soucier d'aucune cause en dehors de lui-même, l'homme, se considérant comme sommet et plaçant le sommet de ce sommet dans ses facultés cérébrales, ne pouvait admettre comme forces et lois naturelles que celles contrôlables par cette intelligence, et pouvait espérer trouver en ces facultés les moyens logiques d'asservir à son usage les forces de la Nature.
Il en est résulté une recherche biochimique puis, en général, mécaniste, qui l'a orienté vers une science purement analytique et d'esprit cartésien, sans résultats vitalement constructifs.
Mais l'objet de cette science ayant augmenté le confort de la vie matérielle a créé ainsi de nouveaux besoins; et leurs conséquences ont accru chez l’homme le sens aigu de l'envie et développé le sens de la hâte.
L'envie est devenue une maladie sociale. Quant à cette manie de la hâte, elle s'est imposée d'une manière si despotique qu’il a fallu s'ingénier à trouver des nourritures pour ce nouveau prurit : d'où la recherche fébrile de tout ce qui peut gaver les sens et l'émotivité qui appellent de plus en plus des impressions violentes, jusqu'à obnubiler toute possibilité de discrimination quant à leurs effets bénéfiques ou nocifs.
La vie sensorielle ainsi surexcitée devient vite une maîtresse exigeante; il est facile de susciter les appétits du corps physique, plus malaisé ensuite de les maîtriser; les nerfs habitués au mouvement cherchent maladivement du mouvement: la vie cérébrale et sensorielle habituée à l'apport extérieur d'images de pensées imposées, de musique rengaines, de rythmes énervants exige sa pâture quotidienne qui remplace l'effort personnel et désagrège la notion des réelles valeurs. Et voilà notre société lancée dans la ronde infernale de la hâte, en quête de « nouveau », de changement… toujours davantage.
Une mentalité s'est bientôt formée par cette gymnastique trépidante, présentant nettement deux caractères essentiels : l'insatiabilité — dirigée dans le sens de la « Quantité » plutôt que dans celui de la « Qualité » — et le besoin de la vitesse ».
—L'Originel, (3), Jan./Fév. 1978… (lisätietoja)

> HER-BACK "POIS CHICHE" et HER-BACK “DISCIPLE", de Isha Schwaller de Lubicz. — Dans deux volumes, Her-Bak « Pois chiche » et Disciple, Isha Schwaller de Lubicz — qui a consacré toute sa vie à étudier la pensée égyptienne — présente sous une forme imagée les principaux éléments de la tradition égyptienne, et nous offre un enseignement initiatique fondé sur les textes les plus anciens. La pensée égyptienne a pour base le symbole, qui crée une sorte de transparence et par qui s’opère une présence de soi à soi-même. Il apparaît chargé de vie dans la mesure où il est perçu au sein de l’intériorité, et revêt des formes différentes suivant la compréhension de ceux qui l’appréhendent. Chaque nom comporte une vocation particulière, tel celui d'Her-Bak. Her est le nom d’Horus. Bak désigne le faucon, c’est-à-dire l’oiseau symbolique d’Horus. D’où Her-Bak signifie à la fois « face de faucon et face d’Horus ». Or le pois chiche présente une face de faucon ; on peut facilement y découvrir un oeil et la forme courbe d’un bec. « Pois chiche » désignera donc l’enfant avide de parvenir à la connaissance et qui cherche son chemin. Plus tard quand l’étudiant deviendra disciple, il pourra enfin posséder la véritable face d’Horus. Cet enfant Pois chiche symbolise l’humanité qui est appelée à découvrir le sens véritable de l’existence. Les réflexions que suggère chaque symbole sont autant de méditations, de paliers qui dirigent peu à peu vers un sommet, qui n’est rien d’autre que la connaissance ; pour y parvenir, il faut avoir l’attitude d’un étudiant qui reconnaît son ignorance ou d’un pèlerin qui ne sait pas les chemins qu’il lui faudra traverser mais qui, à l’avance, accepte les rencontres et les éblouissements mais aussi les échecs et les erreurs. Cette terre égyptienne apparaît vraiment la terre des Neter, c’est-à-dire des dieux.
Jusqu’ici l’enseignement donné par l’antique Égypte semblait réservé à un petit nombre de savants et d’initiés. La somme présentée par Isha Schwaller de Lubicz permet à tout être avide de recherche métaphysique d’en pénétrer l’essence, qu’il s’agisse de l’étude de l’animal ou de la sagesse. Paris, Flammarion, collect. « Homo Sapiens ». Prix : 975 francs et 1 275 francs. (Marie-Magdeleine DAVY)
--Les Études philosophiques, Nouvelle Série, 12e Année, No. 4 (Octobre/Décembre 1957), pp. 427-428

> Her Bak est probablement, l’un des livres de ma bibliothèque, que j’ai le plus lu. A chaque lecture, il me semble découvrir un détail, qui m’avait échappé à la précédente. Ce roman initiatique en 2 tomes (Her Bak Pois Chiche et Her Bak Disciple ) a été écris par Isha Schwaller de Lubicz (1885 – 1963), épouse de René Schwaller de Lubicz (1887 – 1961). Il raconte le cheminement d’un jeune garçon Pois Chiche ou Her Bak, de sa vie de fils de paysan à son entrée au temple, parce qu’il a été remarqué par un maître de sagesse du temple égyptien ...
—Seren Eirian

> Her-Bak Pois chiche Cet excellent ouvrage, écrit par Isha Schwaller de Lubicz, égyptologue et mathématicienne ... "sa montée vers le temple", édifice total de la connaissance égyptienne. Isha ... A la suite de quoi, je vous conseille le volume suivant, lorsque le petit garçon, qui a grandit devient disciple.
—forum : Énergies nouvelles, le 1 févr. 2014, (Sur forumactif.org)

> Introduction : https://latolerance.blogspot.com/2004/06/ren-schwaller-de-lubicz.html

> Où Her Bak "Pois Chiche" devenu disciple du Temple thébain partage avec le lecteur la suite de son initiation aux arcanes d'une Sagesse plusieurs fois millénaire. Mystique, Symbolique et Linguistique s'entremêlent harmonieusement pour nous faire découvrir l'intelligence et l'humanisme de cette civilisation tellement ouverte sur les phénomènes de la Nature.
—Danieljean (Babelio)

> HER-BACK "POIS CHICHE" et HER-BACK “DISCIPLE", de Isha Schwaller de Lubicz. — L'ÉGYPTE DU MYSTÈRE — Ces deux livres s'adressent aussi bien aux égyptologues qu'à tous ceux qui sans préparation spéciale, désireraient connaître l'étonnante civilisation pharaonique.
L'histoire d'Her-Bak se situe entre les XXè et XXIè dynasties, dans le cadre des temples de Moût et d'Amon (actuellement Karnak). C'est avant tout l'histoire d'un jeune garçon qui, par une rencontre fortuite, se trouve en contact avec le "Sage" de ce temps-là. Celui-ci ayant pressenti chez l'enfant les qualités caractéristiques d'un être prédestiné, lui conseille d'abord, pour développer ses dons innés, de cultiver la terre et d'observer la vie des plantes et des. Après avoir été mis aux prises avec différents cas de conscience, le Sage entrera alors en jeu et lui posera le problème du choix entre deux chemins : celui de devenir un chef actif dans le gouvernement du royaume, ou bien l'acquisition de la "maîtrise" qui l'acheminera vers la "Connaissance" où celui qui cherche le Réel, n'accorde plus sa foi aux apparences. Ed. Flammarion coll. "Champs". (Bruno SOLT.)
—Clés, (24), (Juillet-Août 1992) [Romans Clés], pp. 42-43… (lisätietoja)