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Gilles Farcet

Teoksen Henry Thoreau, l'éveillé du Nouveau Monde tekijä

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Radical Awakening: Cutting through the Conditioned Mind (1998) — Toimittaja, eräät painokset19 kappaletta
Facets of the diamond : wisdom of India (1994)eräät painokset2 kappaletta

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> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Farcet-Allen-Ginsberg-poete-et-bodhisattva-Beat/3...

> GINSBERG, poète et bodhisattva beat, de Gilles Farcet - Éd. du Relié. — Ecrivain, aventurier de l’esprit, proche d’rel="nofollow" target="_top">Arnaud Desjardins, Gilles Farcet est aussi docteur en littérature américaine. Son nouveau livre raconte Allen Ginsberg, le plus grand des poètes beat, qu’il a fréquenté vers la fin de sa vie.
Vous dites qu’il est temps d’écouter la voix d’une “autre Amérique…”
Dès sa fondation, l’Amérique est double. D’un côté des oppresseurs sans scrupule, raides de puritanisme, exterminent les Indiens, maintiennent l’esclavage, haïssent les intellectuels, adorent les armes. De l’autre, des amoureux de la conscience, habités par le rêve infini de tous les possibles, désirent enterrer les vieux préjugés occidentaux. C’est Fenimore Cooper ou Melville dans Moby Dick. Ce sont les transcendantalistes du XIXe, Thoreau, Emerson, Whitman. Et c’est la Beat Generation, dont les plus connus en France sont Jack Kerouac et William S. Burroughs, mais dont le principal acteur reste Allen Ginsberg. Leur revendication est de retrouver l’innocence, leur concept phare, de se laver de l’énorme culpabilité qui pèse sur l’Amérique. Ils s’intéressent à tout, sont quasiment tous bisexuels et débordent d’une culture échevelée, où se mélangent les grands écrits mystiques, le jazz, la philosophie existentialiste, les hallucinogènes… Ils voyagent beaucoup. C’est le culte beat de la Route.
En fait, que signifie beat ?
Trois sens. En argot, ça signifie cassé, défoncé. Au sens mystique, c’est la béatitude (Ginsberg évoque Fra Angelico). En musique, c’est le rythme. Ces artistes américains font de gigantesques lectures incantatoires qui les mettent en transe, Ginsberg récitant par exemple son fameux “Sacré, sacré, sacré, tout est sacré !” Imaginez, à la même époque, Jean-Paul Sartre faisant ça. L’autre Amérique est infiniment plus ouverte que notre intelligentsia.
Vous l’avez fréquenté à la fin des années 80...
Après avoir longtemps suivi Chôgyam Trungpa, il était devenu un sage bouddhiste, ne fumant ni ne buvant, et bénéficiant d’une incroyable notoriété. Mais il demeurait toujours simple et drôle. Pas une seconde il n’avait pourtant cessé de militer pour la paix, la tolérance, la liberté.
Nouvelles Clés, (42), Été 2004, (p. 69)… (lisätietoja)
 
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Joop-le-philosophe | Mar 31, 2023 |
> RÉSUMÉ. — Quand l’exercice de la rétrospective s’ancre dans le moment présent… Voici le témoignage du cheminement d’un être-heureux qui voit en quoi il ne sera jamais complet. Face à la vie, il ne reste que l’humilité devant l’inconnu.

> RÉSUMÉ. — Une question centrale de ce livre est la quête du bonheur. L’auteur se considère heureux, malgré les souffrances qu’on traverse en tant qu’être humain. Est-ce vraiment le bonheur ? Pas exactement, car le bonheur est un sentiment éphémère. Être heureux signifie se sentir vivre, respirer – sentir que la vie est plus grande que l’ego. C’est cette intimité avec la vie qui permet de se comprendre soi-même, qu’on bénéficie d’une situation enviable ou qu’on soit marginal.
L’auteur vit aujourd’hui essentiellement dans un village de l’Ouest de la France où lui et son épouse accompagnent toute l’année un groupe de personnes investies dans un travail de maturation humaine et spirituelle selon la lignée de Swami Prajnanpad et Arnaud Desjardins.
Est-ce qu’il est éveillé ? Oui, au fait que l’être-heureux n’est pas un abri contre la morsure du monde. Quel conseil peut-il donner ? Se lever tous les matins, essayer de faire son mieux, être soi-même, être naturel.
“Il savait que tout est possible, que la réalité est un concept à géométrie variable, la variable étant celle de l’ouverture intime ; il savait que la fortune sourit aux audacieux et que l’essence de l’audace s’appelle innocence.” – Gilles Farcet

> LA RÉALITÉ EST UN CONCEPT À GÉOMÉTRIE VARIABLE, de Gilles Farcet (2022 - L’Originel, Charles Antoni - 120 p. - 15 €). — Quand l’exercice de la rétrospective s’ancre dans le moment présent... Voici le témoignage du cheminement d’un être-heureux qui voit en quoi il ne sera jamais complet. Face à la vie, il ne reste que l’humilité devant l’inconnu. Une question centrale de ce livre est la quête du bonheur. L’auteur se considère heureux, malgré les souffrances qu’on traverse en tant qu’être humain. Est-ce vraiment le bonheur ? Pas exactement, car le bonheur est un sentiment éphémère. Être heureux signifie se sentir vivre, respirer - sentir que la vie est plus grande que l’ego. C’est cette intimité avec la vie qui permet de se comprendre soi-même, qu’on bénéficie d’une situation enviable ou qu’on soit marginal. L’auteur vit aujourd’hui essentiellement dans un village de l’Ouest de la France où lui et son épouse accompagnent toute l’année un groupe de personnes investies dans un travail de maturation humaine et spirituelle selon la lignée de Swâmi Prajnanpad et Arnaud Desjardins. Est-ce qu’il est éveillé ? Oui, au fait que l’être-heureux n’est pas un abri contre la morsure du monde. Quel conseil peut-il donner ? Se lever tous les matins, essayer de faire son mieux, être soi-même, être naturel.
3e millénaire, (145), automne 2022
… (lisätietoja)
 
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Joop-le-philosophe | Feb 8, 2022 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Farcet-Thomas-Merton--Un-trappiste-face-a-lOrient...

> THOMAS MERTON, UN TRAPPISTE FACE À L’ORIENT, de Gilles Farcet. — C'est avec un réel plaisir que j'ai lu cette biographie de rel="nofollow" target="_top">Thomas Merton et je souhaite à tous la joie de cette même découverte. Il est vrai que le personnage est particulièrement attachant et l'on regrette, une fois arrivé à la fin du livre, de quitter cette si remarquable compagnie. Il faut ajouter tout de suite que le style et la démarche de Gilles Farcet y sont pour beaucoup : plutôt que de se laisser aller à une facile compilation de faits en composant un ouvrage volumineux, l'auteur a préféré nous offrir quelques pages bien ciselées ou chaque mot est choisi, tout en finesse. Le genre de la “biographie intérieure” est un exercice de haute voltige, et après s'y être déjà livré à deux reprises avec Henry Thoreau, l'Éveillé du Nouveau Monde (bientôt réédité chez Albin Michel, dans la collection Espaces Libres), et Arnaud Desjardins ou l'Aventure de la Sagesse (Table Ronde), Gilles Farcet, avec cette troisième récidive, réussit sans conteste un coup de maître ! Il va à l'essentiel, aussi bien par le versant de la gravité que par celui de l'humour, et ce savant mélange est une véritable délectation.
Une des grandes leçons que l'on peut retenir du cheminement personnel de Merton, c'est que la spiritualité authentique ne se laisse pas engluer dans les formes et les formalités. L'apport de l'Orient lui a d'ailleurs été une source d'inspiration inestimable et son itinéraire donne la preuve par neuf que le christianisme, dans ce qu'il a de meilleur, peut accueillir d'autres perspectives et ainsi s'enrichir sans se corrompre pour autant.
Merton était un vrai contemplatif, et son exigence de vérité ne pouvait en aucun cas se limiter à une approche étriquée et bornée de la tradition chrétienne. “Father Louis” — son nom en religion — a côtoyé les cimes de la mystique et sa rencontre avec les plus grands maîtres tibétains a été comme une confirmation et une attestation de la profondeur de sa propre expérience spirituelle. Le Dalaï-Lama lui-même, après de profonds échanges, le considérait comme “un grand maître de méditation” et il me semble que beaucoup de religieux actuels devraient en prendre de la graine plutôt que de s'enfermer dans un mutisme hautain et sceptique. Ed. Albin Michel, Spiritualités Vivantes, grand format, 160 pages. (Eric EDELMANN)
Nouvelles Clés, (11), Mai/Juin 1990, (p. 67)

> THOMAS MERTON Un Trappiste face à l'Orient, de Gilles Farcet. — Thomas Merton fut de ces êtres habités par un feu intérieur… Cette flamme est d'abord utilisée à des fins d’auto-destruction, puis, à un moment donné, a lieu une « conversion », par laquelle ce feu devient vivificateur, lumière, rayonnement. (Gilles Farcet compare à plusieurs reprises Merton à Saint-Augustin, mais on pense aussi à François d'Assise.) Cette transmutation est douloureuse, chaotique, difficile, comme l'ont été une enfance et une adolescence au cours desquelles il fut balloté par des parents artistes et bohèmes, puis laissé orphelin ; sa mère meurt d'un cancer alors qu'il a six ans à peine ; une dizaine d'années plus tard son père est mourant à son tour, victime d'une tumeur au cerveau… Lui pour qui la peinture avait été « la seule stabilité » fera preuve d’une maturité et d'un courage admirables face à la mort. Thomas l'entoure dans ces moments affreux et assiste à cette transformation : « Diminué, Owen grandit. Son âme se rassemble tandis que sa chair s'éparpille ». Il s'en souviendra plus tard… Pour le moment lui et son frère sont des gosses qui n'ont plus personne au monde que de vagues parents. La vocation littéraire le taraude, mais surgit la solution de facilité qui consiste à « brûler la chandelle par les deux bouts », à « se consumer » et à « déclarer sa flamme » à des jeunes beautés avec Werther pour modèle. Le feu est déjà là… Mais mal utilisé.
Deux éléments vont favoriser le « retournement » ; le garçon est brillant, intelligent, et la destinée revêt plusieurs visages ; il rencontre sur sa route jusque-là, sinueuse, un swami indien qui lui conseille de lire saint Augustin et l'imitation de Jésus-Christ, puis la baronne de Hueck, d'origine russe, qui dirige avec énergie et bonté un centre d'accueil en plein coeur de Harlem. Il entre alors dans les ordres. C'est la guerre, son frère vient lui dire au revoir avant de partir combattre en Europe, il est tué peu après : « Le dernier lien visible est sectionné », écrit Gilles Farcet.
Commence alors la vie de moine ; « Frère Louis » est un trappiste exemplaire malgré les difficultés que cela comporte pour tout religieux, auxquelles s'ajoute celle de « sa double vocation d'écrivain promis à la célébrité et de religieux voué à l'oubli ». Directeur des novices et écrivain renommé, ses prises de position ne sont pas toujours sans susciter des remous : « Directeur spirituel, Thomas Merton, fut aussi un subordonné qui n'alla pas sans inspirer quelque crainte à ses supérieurs. Il leur fallait compter avec cette figure célèbre de leur ordre, tout en se défiant de ses initiatives et de ses propos d'autant plus explosifs qu’ils touchaient souvent à des vérités peu flatteuses. Ce diable d'écrivain se plaisait à mettre en lumière les incohérences, voire les ridicules, de sa mère l'Eglise, sur un ton dénué d'amertume ou d'agressivité, mais non exempt de vigueur ».
Il s'intéresse au zen par le biais des Pères du Désert, se lie d'amitié avec Susuki, plus tard avec le Dalaï Lama, explore les traditions orientales, ce qui lui permet, en toute connaissance de cause, d'écrire un essai intitulé « Un chrétien devant le zen » dans lequel il s'insurge contre le syncrétisme ; « Il faut assurément le dire, un certain genre de pensée concordiste prend trop facilement pour un dogme fondamental que « les mystiques » de toutes les religions passent tous par la même expérience… Cela n'a jamais été démontré avec la moindre rigueur, et quoique des esprits de talent et d'expérience l'aient avancé avec persuasion, il faut bien dire qu'une bonne dose d'étude et d'investigation sera encore nécessaire avant que l'on puisse dire grand-chose sur cette question très complexe ». Il regrette que l'Église contemporaine laisse se développer un christianisme « franchement activiste, laïque et antimystique ». Comme l'écrit Gilles Farcet, « S'il prend les chemins de l'Orient, ce n'est pas pour renier le christianisme, mais au contraire afin d'en raviver certaines valeurs essentielles au contact de traditions encore peu touchées par le monde moderne ».
En 68, il part pour la première fois vers cet Orient qui l'attire tant. Il s'offre un détour par l'Himalaya et Ceylan. Arrivé à Bangkok — but de son voyage — il s'apprête à participer à une rencontre oecuménique réunissant religieux chrétiens et bouddhistes… Une mort stupide l'attend dans sa chambre, au deuxième jour du colloque. Marie-Madeleine Davy, dans la préface de cet ouvrage, conclut en écrivant ; « Un fils spirituel de Bernard de Clairvaux, qui, lui aussi, illumina son époque ». Gilles Farcet quant à lui achève son livre par ces phrases ; « Ce mouvement vers une autre rive qui dominera sa vie ne témoigne somme toute que d'une seule exigence, folle aux yeux du monde mais digne d'un authentique moine : aller jusqu'au bout du catholicisme. Sa démarche s'inscrit donc dans la fibre de cette époque troublée qui aspire à l'universel et cherche avant tout, maladroitement parfois, à concilier les opposés ». Éd. Albin Michel, collection « Spiritualités vivantes ». (F.B.)
Carnets du Yoga, (123), Novembre 1990… (lisätietoja)
 
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Joop-le-philosophe | Jun 2, 2020 |

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